envoie de jeunes en Pologne

Par jacky – le 04/12/21 à 18h10Informations

Bonsoir,

Le Cht du Monde des jeunes vient de s'achever. Je remercie Henri pour le travail réalisé en amont et pendant le séjour. Travail délicat et compliqué au vu de la situation actuelle. Je remercie aussi les accompagnateurs et bien évidement les jeunes pour leur participation. Je ne doute pas que cette expérience sera profitable et enrichira le bagage damiste de chacun, chacune.

Jacky Hannachi président de la FFJD

Réponses (6)

Par Raphaël Martens – le 05/12/21 à 20h57

Très très grande échec !

Par Philippe Jeanneret – le 06/12/21 à 11h28

Si échec il y a, c'est au crédit de la FFJD qu'il faut le porter, ses structures. Et pas des jeunes qui n'y sont pour rien. Il faut faire attention. Il nous arrive d'être maladroit mais le débat qui viendra ne doit pas se faire sur le dos de jeunes qui, quoiqu'en dise le résultat, se sont battus...avec leurs armes. Les entraîneurs ont fait leur travail, les jeunes ont fait le leur en suivant des séances, en particulier celles dispensées par Jean-Pierre Dubois. Il faut s'interroger sur nos structures très faibles d'entraînement. C'est là un grand chantier que de fédérer les actions. L'émulation est un facteur déterminant de réussite pour une fédération.
Il est important que nous ayons les moyens de faire se rencontrer les jeunes plus souvent, et pas uniquement à l'occasion des championnats.
Chaque année, nous devons assurer au moins un stage jeune qui rassemblent cette partie de notre fédération. Que l'on soit derrière eux par des séances d'entraîneement de qualité. La FFJD a cette volonté. Le stage de cette année (juillet) en est la démonstration.
Mais il va nous falloir des moyens pour inciter les jeunes, tous les jeunes à se regrouper lors de ces stages. Pérenniser les finances de ces stages; Je suis pour qu'ils soient le plus ouvert possible. 2 niveaux, 3 niveaux ....à voir
Une piste possible, non débattue, est de favoriser de tels stage. Limiter peut être l'envoi des jeunes à l'étranger, à ceux qui auront les armes suffisantes pour pouvoir se battre. Avoir des critères de sélection autres pour les grands rendez-vous internationaux.
Et on met le paquet sur les stages. C'est une simple suggestion. Elle n'appartient pour l'instant qu'à moi.
Les jeunes auront plaisir à se retrouver chaque année en nombre plus important. Et de ces stages naîtra l'émulation, les connaissances techniques. C'est ainsi qu'a progressé le go en France depuis les années 1980.
Encore une fois, les jeunes ne sont en rien responsables. Ils ont accepté de sacrifier une semaine de cours et vont devoir rattraper.
Ils se sont battus mais c'est difficile. C'est à la FFJD d'améliorer la formation des jeunes. La responsabilité incombe à la seule structure FFJD qui se doit de fédérer des actions formatrices. De nombreuses pistes ont été lancées. (Formateurs/formations)
Bon retour aux jeunes dans leur lycée et bon courage !
Vous avez fait ce que vous avez pu. Cela aurait pu être mieux mais encore une fois vous n'y êtes pour rien !

Par Philippe Jeanneret – le 06/12/21 à 12h20

et pardon ...je signe bien sûr.
Philippe Jeanneret
vice-pdt en charge de la COM et la promotion du jeu

Par OB – le 06/12/21 à 17h25

Philippe Jeanneret n'a pas tort de préciser que le résultat n'est pas imputable aux jeunes, mais je ne crois pas que c'était l'intention de Raphaël de faire un reproche aux jeunes.

La fédération a une responsabilité. Mais pourquoi ?

Je pense que la structure de la FFJD n'est pas en cause, c'est sa manière de concevoir la politique jeunesse qui est défaillante.
La fédération n'a jamais été une fabrique à champion et ce n'est normalement pas son rôle, elle a suffisamment à faire pour combler le vide de tout mettre en œuvre pour encourager la relance de l'activité des clubs et l'organisation des tournois nationaux et internationaux. C'est cela qui doit être sa principale préoccupation. Sans clubs, il n'y a pas de Fédération et sans compétitions ou sans rencontres, il n'y a plus de joueurs.

Les champions en herbe se forment au sein des clubs avec un suivi régulier. Les stages de formation sont un plus mais ne remplacent pas l'apprentissage en continu.
Faire jouer des jeunes entre eux ne leur permet pas de progresser rapidement. Il faut qu'ils rencontrent le plus souvent que possible des joueurs plus forts qu'eux, qu'ils perdent des parties, et qu'ils apprennent à comprendre pourquoi ils ont perdu. C'est là le meilleur enseignement qu'ils puissent recevoir. Les connaissances théoriques s’acquièrent également grâce aux études personnelles en s'intéressant à la littérature technique et en échangeant des idées autour d'un damier entre amis.

Bonne semaine,
OB

Par Philippe Jeanneret – le 07/12/21 à 17h59

OB
Je suis d'accord avec toi que ce n'est pas tant la structure que le problème de la formation des jeunes.
Là, où je ne suis pas d'accord, c'est le rôle réduit, régalien, que tu donnes à la fédération c'est à dire l'activité des clubs, les compétitions nationales et internationales.
Je pense que c'est justement l'erreur de la FFJD de n'avoir justement pensé principalement qu'à cela et le développement a été oublié. Qui peut impulser le développement si ce n'est la FFJD. Qui peut impulser une démarche de changement d'image si ce n'est la FFJD.
Se concentrer sur les compétitions internationales, l'envoi des jeunes, les compétitions en général. C'est très bien mais ce ne doit être qu'un pan de notre action. Ce n'est pas dans les clubs que nous verront des jeunes si l'image du jeu de dames ne vaut pas celle des autres sports de l'esprit.Nos clubs sont fragiles. À part certains clubs qui peuvent avoir une véritable offre de formation par un nombre suffisant de jeunes, la plupart des clubs se battent pour leur survie. Le nombre attirant le nombre, la plupart des clubs ne verront pas aussitôt le nombre de jeunes augmenter significativement.

Je ne suis donc pas d'accord sur l'intérêt moindre que tu portes aux stages que la FFJD doit impulser.
Car ces stages seront l'occasion à tous les jeunes (les 2 ou 3 d'un petit club, voire le seul jeune du club, les 5 autres, les ..... des autres clubs) de se retrouver. De jouer aux dames (et à autres choses - s'amuser - sortir ensemble avec les accompagnateurs évidemment), pourquoi pas une journée détente dans un parc d'attraction ou autre.....
Bref...avoir un moment d'unité à plusieurs autour du jeu de dames.
Seul un stage peut permettre cela. Compter sur les clubs est une erreur. Non pas que les clubs ne veulent pas. Simplement que les clubs dans leur immense majorité actuellement, n'ont simplement pas de jeunes ou de formateurs disponibles.
Voilà ce qu'on peut lire sur le facebook de la FFG (fédération de jeu de go) :
Dimanche les jeunes joueurs français se retrouvent à Lans-en-Vercors pour leur stage annuel : go, entrainement, tournoi, jeux et vacances inoubliables, ils en ont de la chance ;)
Il reste encore des places pour les retardataires !

C'est ainsi depuis les années 1980 à la FFG. Et la réussite est là. Les jeunes s'éclatent. Ils ont envie de revenir. Quelque soit leur niveau.
Je pense qu'il est temps que l'on change de logiciel.
Je suggère une autre page web : Congrès national jeunes
Ce qui a marché ailleurs...
Philippe Jeanneret
Vice-Pdt en charge de la com et promotion du jeu.

Par OB – le 07/12/21 à 22h19

Bonsoir Philippe,

Tu es vice-président en charge de la communication et de la promotion du jeu. Nous l'avons bien compris, nous respectons ta fonction, mais le titre aussi pédant puisse t-il sonner, ne force pas le savoir immaculé.
En réalité, la fédération n'a pas véritablement recherché à agrandir son réseau de clubs, elle s'est seulement contentée de laisser faire les ligues en leur reversant 30 % des cotisations et en les laissant agir.
Le développement du nombre d’adhérents ne peut pas se faire sans compter sur l'essor des associations (les clubs) que la fédération est censée représenter et fédérer.
Ne pas admettre cela, ne pas s'occuper de promouvoir la création de nouveaux clubs et ne pas encourager le développement des clubs isolés, conduira lentement mais sûrement à mener à la déliquescence pour ne pas dire à la liquidation de la fédération.
Je crois qu'il faut garder les pieds sur terre, arrêter de croire à des solutions de développement orientées principalement sur une propagande dans le milieu de l'enseignement. C'est ce qui a été fait depuis les années 80 et le résultat n'est pas probant parce que les jeunes en grandissant découvrent d'autres activités que celles qu'on leur propose à l'école. Bon nombre quitte le jeu de dames, sauf peut-être les meilleurs ou ceux qui ont été encouragés par des parents joueurs de dames. C'est ça la réalité.
Quand on veut faire du développement, on prend en considération le profil des personnes qui s’intéressent au jeu, et on agît comme une entreprise pour conserver sa clientèle. Les jeunes sont un réservoir très fluctuant, alors que les personnes âgées deviennent les fidèles adeptes du jeu de dames.
La fédération de Go a connu un essor dans les années qui ont suivi sa création. Aujourd'hui cette fédération stagne autour du millier d’adhérents, et ne peut donc pas servir d'exemple pour le développement du jeu de dames.
On ne développe pas une fédération sans conserver et promouvoir la synergie qui unit les clubs et les adhérents...