Jeu de Dames - Site officiel de la Fédération Française de Jeu de Dames

La difficulté que vous supportez actuellement est très dure pour vous, mais certainement aussi pour les organisateurs qui engagent leur responsabilité morale vis à vis de leur amis de club, mais aussi leur responsabilité vis à vis du droit pénal. Rien n'est encore simple, même si vous avez entièrement raison d'encourager l'initiative à la reprise des compétitions dans de bonnes conditions.
Courage, rfésilience et bonne chance !

Bonjour Mr Bourgoin
Je me permets de rebondir sur votre post.
Effectivement, il est urgentissime de reprendre le fil normal de la vie de la FFJD. Si tout se passe bien cette année, outre Didonne (je remercie ici toutes les personnes qui feront le déplacement, ainsi que les organisateurs qui en un temps record ont assuré l'intendance) il y aura l'open du Léman, un stage d'été, le championnat de France et espérons-le, les phases finales de la coupe de France. Cela est positif, mais pas suffisant. Il faut que les clubs et ligues reprennent le chemin des clubs, l'entrainement et l'organisation des compétitions. Il faut aussi que les joueurs prennent en masse leur licence. Les points que je viens de souligner sont d'une importance capitale.
Si nous ne prenons pas la mesure de cette crise sanitaire et sociale, la FFJD risque de sombrer dans une léthargie insondable.
A ce jour, nous avons perdu la moitié de nos licenciés, notre budget de fonctionnement fond comme neige au soleil. Il appartient à tout un chacun de remédier à cette situation. D'un point de vue financier cela est simple, il suffit de prendre la licence A ou B (A de préférence) et ou de faire un don à la FFJD. La prise d'une licence A revient à 2,87 euros mois soit 0,088 centimes jours.

D'un point de vue organisationnel c'est un peu plus complexe, toutes les municipalités ne mettent pas à disposition pour le moment leurs salles, les écoles rechignent à nous accueillir, bref les structures qui nous recevaient jusqu'à présent sont pour beaucoup réticentes.
D'autre part, la peur est effective et opère négativement sur nos fonctionnements.

Les réponses à apporter pour conjurer tout cela sont locales et ponctuelles et chaque club, ligue, doit trouver la meilleure réponse possible aux vues de sa réalité. A titre d'exemple et pour illustrer mon propos, le club de Mirepoix a maintenu une activité minimale en animant chez moi des ateliers en réduisant le nombre de jeunes à 5 avec port du masque et gel. Et je vais aussi chez des parents qui acceptent de recevoir 3,4 jeunes chez eux. Bref, c'est ce que l'on appelle le système D, mais cela a pour vertu de conserver un minimum de cohésion. Il est donc impératif que les clubs et ligues fassent preuve d'idées et de courage afin de redresser la barre.

La FFJD maintient une grosse activité, afin de tenir le navire à flot, communication, développement de l'online, création d'une revue, relation avec les pouvoirs publics, actions vers les réseaux sociaux, organisation de compétition, etc...
Mais la FFJD ne pourra pas grand-chose si clubs, ligues et licenciés ne prennent pas leur part d'engagement. Pour que tout soit bien clair je souligne que certains clubs sont solidaires et actifs, je ne les citerai pas mais ils se reconnaitront. Merci à eux et j'invite tous les clubs à réagir.

Pour finir, il parait certain que tôt ou tard cette crise passera, que ferons-nous alors, si à cette date la FFJD n'a plus assez d'adhérents, de budget, de clubs opérationnels, bref si nous avons laissé la crise nous gangréner. C'est maintenant que nous devons nous organiser pour être paré à la reprise.

Merci de votre attention, Jacky Hannachi président de la FFJD

Merci Monsieur Le Président pour votre réponse, car je ne reçois pas que des encouragements .

"Nous on veut continuer à jouer encore".

Faisant référence à:
"Nous on veut continuer à danser encore". (plus de 2 millions de vues sur youtube)

https://m.youtube.com/watch?v=Gq9qFvoMKaY&feature=youtu.be

Bonjour Mr Bourgoin,
Oui j'affectionne moi aussi cette chanson, pleine d'entrain et de résistance, et oui nous pourrions nous aussi prendre comme mot d'ordre " nous on veut jouer encore".
Il ne faut pas se décourager et malgré les difficultés, les peurs et l'inertie ambiante, il faut continuer à faire vivre le jeu, chez soi avec quelques amis, sur le net, dans les jardins publics, bref partout où cela est possible
Je vous invite à créer un petit cercle vers chez vous et maintenir ainsi le lien avec le jeu.
A Didonne donc
Jacky
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