La vie d'un pion n'est pas un long fleuve tranqu

Par christophe delavenne – le 09/04/10 à 00h17Divers

A la fin d'une partie, il serait intéressant d'étudier selon les joueurs et/ou le style de la partie :
* où étaient les pions survivants à la position initiale ? A priori les pions de bases (46 à 50) et les pions de bandes parfois difficiles à développer (35 et 36) sont les meilleurs candidats à vivre le plus longtemps possible.
* quel est le parcours de chaque pion durant une partie? Pion immobile pris ou non, pion voyageur d'une bande à l'autre, pion qui revient à sa case initiale... Cela se complique s'il y a eu des dames.
* quelle case a été occupée, pendant combien de temps et par quel camp?

Sans être un expert en statistique, je serais curieux de voir le résultat et d'éventuelles leçons à en tirer. Et vous? Des bases de données ou des logiciels permettent-ils ces options?

Réponses (4)

Par pascal1jauffrit – le 09/04/10 à 21h12

je ne pense pas qu'une étude statistique pion par pion amène à grand chose.
C'est plutôt les positions des pions les uns par rapport aux autres et aussi à ceux de l'adversaire qui permettent d'évaluer le jeu.
On en revient à l'étude des positions et elles sont nombreuses !!!

Par Gil – le 10/04/10 à 12h02

Ce sont des questions qui méritent une étude. Les informaticiens peuvent probablement apporter des réponses dans des délais rapides...

Par Pierre – le 10/04/10 à 20h53

Voilà des années que je me pose ces questions! J'avais imaginé numéroter chaque pion au début de partie, et dérouler de parties de GMI pour avoir une idée de tout cela. Jamais fait..... Amitiés. Pierrot....

Par faustek – le 10/04/10 à 23h33

Salut Christ.

L'exercice existe dans un but de connaisance approfondie d'un type de partie, spécialement pour éviter les interversions ou pour éviter de dévoiler son jeu. Baliakine en avait fait un article, s'agissant du pion 4 ou 47, signalant le sens technique ou psy que cela impliquait dans les parties ouvertes.

On retrouve aussi, pour ce qui est du pion savant, des explication raffinées dans le livre Baliakine Gantwarg sur des systèmes 32-28.

Je me rappelle aussi que pour les débutants, des enseignants NL faisaient repéter des variates d'ouvertures ayant pour but, avec les blancs, de faciliter la circulation des pion 45, 50 ou 46 suivant le cas. Ils leur collaient alors une pastille qu'ils n'enlevaient que lorsque le pion était censé contribuer efficement au jeu (ou lorsqu'il avait disparu).

Le problème, comme l'a expliqué Georgiev après le CDM contre Schwarzman, c'est qu'il s'agit là de théories élémentaires à nuancer pour la compétition de haut niveau !

Je n'ai en revanche jamais entendu d'une étude systématique, avec ou sans aie d'ordi !