AXIOMA de LA HAYE/RONDE 6

Par Jacques PERMAL – le 20/07/05 à 18h49Divers

CYRILLE PILLENIERE affrontait JEAN-MARC NDJOFANG. Il n'y a pas eu de surprise. Le GMI camerounais a vaincu.
La journée a été marquée par les victoires d'A. SCHWARZMAN face à N. SAMB et de celle d'H. JANSEN contre E. VATOUTINE.
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BALIAKINE, VALNERIS, VIRNI, HEUSDENS, SCHWARZMAN, H. JANSEN et NDJOFANG sont en tête avec 10 pts.
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http://teletekst.nos.nl/?616-01
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Les résultats seront mis en ligne ultérieurement ici :
http://www.damweb.nl/tho/
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PS : Parfois le TELETEXTE nous a induits en erreur. Attendons les résultats officiels.

Réponses (11)

Par Jacques PERMAL – le 20/07/05 à 19h10

HANCO ELENBAAS nous propose un résumé sur le forum de la FMJD.
J'ai utilisé un traducteur automatique pour transcrire en français.
Imparfait mais compréhensible.
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Alexander Schwarzman a brisé le ban. Le Moskoviet névrotique avec le
coeur de lion a été sur l'axiome ouvert le premier maître qui un
wereldtopper de collègue beentje est parvenu à lever . Après et un
combat pétillant excitant, le plus élevé il dans le sixième tour
un disque de a gagné N'Diaga Samb. Lorsque le sorcier sénégalais
la possibilité de positionele compensation a été négligée le
procès rapidement certainement. Dans BowlingWorld aussi, Zuiderpark
applaudissement pour Hans Jansen qui le schier onverslaanbare le
maître Evgueni Vatoetin dans est le middenspel combinatief exigé a
laissé voir les talons. Ron Heusdens a osé avancer également sa
nuque et a mis sur le plan international le maître la basse
Messemaker de la manière impressionnante du tableau. Par entre les
deux curseurs de tête le Alexander Baljakin et Guntis Valneris a fini
dans le remise. Valneris a dû suer après un gambiet surprenant pour
ce résultat encore carottes. Cette paire partage maintenant la
position de tête avec Schwarzman, Jansen, Heusdens et aussi le
Kameroenees Jean-Marc Ndjofang. L'aune Animal a fait Cyrille
Pilleniere dans une phase de manque de temps spectaculaire le
Français une tasse plus petite. Vadim Virny se trouve également
après sa victoire sur le peter de la de la étape dans la position
favorisée. _ le poursuivre peloton - sur un point - appartenir le
Néerlandais Cor Dusseldorp, Michiel Kroesbergen et aussi agréable
surprise mark Bremer qui maintenant Yuriy Anikeev sur remise tenir
après d'abord perdre et deux fois gagner avoir trouver.

Par – le 20/07/05 à 22h15

L'aune Animal a fait Cyrille
Pilleniere dans une phase de manque de temps spectaculaire le
Français une tasse plus petite ???

Par Jacques PERMAL – le 20/07/05 à 22h49

Deux parties ont retenu mon attention.
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1)D. TKACHENKO contre G. VALNERIS.
Le letton désorganise le centre de l'ukrainienne. Cette dernière croit pouvoir déborder, mais une surprise l'attendait. Obligé de revoir ses plans, D. TKACHENKO succombait paetit à petit.
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2)L. SEKONGO contre H. JANSEN.
En plein début de partie, le GMI néerlandais place un pion à la case 28 avec les noirs !! Le joueur ivoirien ne peut que reculer à plusieurs reprises et le néerlandais avançait !!
Cette partie vaut son pesant d'or.

Par – le 21/07/05 à 00h04

Il serait peut-être plus avantageux de transcrire le texte néerlandais en anglais, si un logiciel pouvait le permettre. Compte tenu de la nature intrinsèque de la langue anglaise, il se pourrait bien qu'une telle transcription permette d'accéder à un texte de lecture plus aisée.
En ce qui concerne le jeu lui-même, il faut souligner ici le bon parcours de Flaubert Ndonzi. Il a pu au moins faire jeu égal avec Husdens et Thijssen. Je ne considère pas ces résultats comme des cas de déception, car les deux Néerlandais font partie de l'élite internationale. Je note que face à Heusdens, Ndonzi n'a pas craint de donner dans l'originalité, au moyen de la commisssion de coups parfois rares dans le style de position emprunté. Mais Heusdens a toujours bien veillé, jusqu'à conquérir un avantage certain en fin de partie. Il serait peut-être souhaitable que Ndonzi se montre plus rigoureux dans la conduite de ses parties de flanc, car parfois il se retrouve dans une position de défense dangereuse. Ce manque de rigueur pourrait lui jouer un sale tour, s'il venait à rencontrer Valneris, Schwarzman ou Samb, qui sont trois damistes possédant une haute profondeur stratégique.
BIKINDOU ADELIN

Par – le 21/07/05 à 17h13

Jouer contre Valneris est devenu très difficile, car c'est un damiste très pénétrant. Valneris est certainement, à l'heure actuelle, l'ex-soviétique qui excelle le plus dans des parties ouvertes, cela grâce à son inventivité, au contraire d'un Tchizov qui se plaît à nous proposer systématiquement des recettes connues. C'est aussi celui dont le jeu est le plus flexible, ce qui peut toujours dérouter tout adversaire peu sûr de lui.
Je pense que Tkachenko, face à Valneris, a bien joué jusqu'au 42ème temps. Son coup de pionnage 32-28 proposé au 43ème temps est mauvais. Est plus contestable encore la prise 37*28, au contraire de la prise conduisant à l'occupation de la case 27, occupation qui n'aurait certes pas été très décisive dans la défense des Blancs.
A mon sens, au 43ème temps, la temporisation issue du jeu 30-25 s'imposait comme la meilleure option. Elle aurait facilement permis à Tkachenko de dérouiller les difficultés d'une fin de partie qui pouvait parfaitement être orientée vers une remise aisée.
La partie de Tkachenko-Valneris aura été une très belle partie, avec ses nombreuses possibilités d'options différentes. Tkachenko a perdu, mais vaillement, si on considère que Valneris n'est pas loin, après Sijbrands, d'être le meilleur damiste à l'heure actuelle.
Je n'ai pas bien aimé la façon dont Sekongo a joué contre Jansen. Il est rare de nos jours de voir une partie se caractériser par une telle domination au centre.
Certains damistes croient naïvement que l'encerclement est encore un jeu efficace au plus haut niveau. Même Schwarzman n'y recourt presque plus, après avoir certainement constaté qu'il ne pouvait lui assurer régulièrement des victoires. Sous ce rapport, on ne peut que regretter les options de Sekongo face à Jansen.
Arnaud Cordier a donc intérêt à renoncer définitivement au jeu d'encerclement, s'il veut demeurer la figure centrale du damier français.
BIKINDOU ADELIN

Par faustek – le 21/07/05 à 21h47

Pas d?accord avec les 2 parties du commentaire d?Adelin (Tkachenko / valnéris et Sekongo)

I - Jouer contre Valnéris est toujours une épreuve et un plaisir, même à l?entraînement. Mais parfois, comme d?autres super GMI, il bénéficie de l?émotion paralysante des adversaires. Très souvent aussi, les adversaires ont perdu tellement de temps et d?énergie que, lorsqu?arrive la fin de la partie, ils commettent des bévues incompréhensible.

Mais je pense qu?Adelin fait une analyse erronée de la partie Tkachenko/ Valnéris.

Le pionnage au 43e temps est très bon. C?est une excellente man?uvre d?attaque dont plusieurs variantes ont apporté des gains brillants dans ce type de position : Il avait analysé cette man?uvre en partant d?une partie qu?il avait joué contre Tety en 2002 je crois. Quand Tety avait compris le sens de l?attaque, il était trop tard.

En effet, son but est de rechercher une attaque 34-29 sur le pion 24. Or le pionnage place une pièce qui permet de gagner un temps dans la construction de cette attaque puisqu?en jouant 30 25 l?adversaire se trouve devant des choix difficiles alors que jusque là il avait une défense inexpugnable.

D?ailleurs, voici la position après le pionnage 43. 32-28 23X32 et 44. 37X28.






A ce moment de la partie, au 43e, à niveau égale on peut préférer les blancs. Le petit ennui est que Valnéris connaît cette man?uvre par c?ur et il l?a anticipée ! Et plus tard, quand la jeune et très redoutable Tkachenko découvre qu?elle ne peut pas attaquer le pion noir 24 à cause du coup de dame préparé par la réaction de Valnéris 46. ?. 8-13 !!, elle est dépitée, mais sa position est encore au minimum égale à celle de Valnéris : voici alors ce qu?est devenue la position :





Dans une telle position, les noirs ne peuvent plus gagner, il suffit de jouer l?un des deux coups évidents : 47. 41-37 (ou mais moins bon 47. 41-36).

Pour bien comprendre la raison du coup totalement insensé qu?elle joue dans la partie 47. 43-38 ??, coup qui supprime sa merveilleuse flèche, il faut surtout comprendre que Tkachenko était déjà persudée d?avoir le gain de la partie : il s?agit donc d?une simple réaction de dépit qui n?enlève rien au mérite de Valnéris.

Il faut rendre hommage à cette brillante joueuse d?attaque qui est une des rares personnes à pouvoir se fâcher quand, par exemple, getmanski réussi une remise chanceuse contre elle (au rapide de Tallin je crois).


II Quant à la partie de Sekongo, il ne s?agit en aucun cas d?une partie d?encerclement. Il s?agit d?une partie de flanc dans laquelle il a décidé de reculer systématiquement pour des raisons que lui seul pourrait expliquer.
Lorsque l?adversaire a la maîtrise durable du centre, il s?agit d?une partie de flanc, mais toutes les parties de flanc ne sont pas des parties d?encerclement (elles sont d?ailleurs rares en réalité).

La partie d?encerclement n?est pas non plus une partie de défense. Elle peut être de défense ou d?attaque, comme tous les styles.


C?est une partie très difficile que les adversaires de Schwarzman n?acceptent plus en généraal contre lui ; mais il en reste friand dès que la possibilité lui en est laissée.


La partie d?encerclement se caractérise par les tensions que l?on exerce sur des pions en position centrale, ce qui fait que l?adversaire n?a pas la maîtrise du centre et/ou de la partie. Elle a été souvent jouée au dernier Champ. Russie et a abouti à des gains spectaculaires.

Au tournoi de la Haye, il y aussi de belles parties d?encerclement : encerclement d?attaque de Thyssen à la 3e ronde Van Os / Thissen (1-1) ; encerclement défensif de Kroesbergen au 2e tour Scwarzman Krpesbergen (1-1) ou encerclement de contrôle par heusden contre ndonzi au 5e tour (1-1).

Par – le 22/07/05 à 00h07

Dans l'analyse d'une partie, je cherche avant tout à montrer que le perdant avait de réelles possibilités de remise. Cette option de ma part tient simplement au fait qu'une défaite ou une victoire, comme on voudra, ne s'explique que par la commisssion d'une faute ou l'exploitation d'une faute. C'est la raison pour laquelle je ne m'intéresse à une partie que quand elle est largement entamée, les coups de début ne retenant pas mon attention du fait qu'en raison de leur interchangeabilité ils n'en déterminent pas fondamentalent la structure finale.
Dans le cas de la partie Tkachenko-Valneris, je n'avais pas seulement envisagé, avec la proposition de l'occupation de la case 27, une suite plus positive pour les Blancs que le déplacement 37*28, mais un jeu potentiellement plus porteur avec la temporisation issue du jeu 30-25, jeu qui aurait contraint Valneris à réellement prendre une décision, alors que l'option choisie par son adversaire a enlevé son intérêt à la partie en la réduisant en définitive à une simple exécution de technique de la part de l'ancien champion du monde.
Valneris demeure, à mon sens, le super-GMI le plus difficile à contrôler car son jeu se prête systématiquement à des changements de position, ce qui expose tout adversaire non cultivé à un risque considérable.
Face à Jansen, Sekongo préféra se réfugier sur la bande, cherchant par la suite à rendre actifs ses pions excentrés au moyen de pionnages ponctués par des prises en arrière: c'est cela, basiquement, la théorie de l'encerclement, dont un profondissement ici exigerait de procéder à des développements qui atteignent l'ébrieté.
A l'évidence Sekongo s'est trompé d'adversaire. Ce n'est pas face à un puissant damiste comme Jansen qu'on peut se risquer à un type de jeu qui oblige à jouer finement pour obtenir un partage de points.
Il eût dû procéder autrement.
La défaite de Sekongo face à Jansen n'est pas sans rappeler celle que l'Ivoirien a subie contre Schwarzman lors de la première ronde. Dans les deux cas, il a laissé l'initiative du jeu à son adversaire. C'est là une façon de jouer qui est à déconseiller.
L'enseignement du jeu de dames aux Pays- Bas insiste d'ailleurs sur l'obligation d'agresser tout pion-taquin.
La partie Sekongo-Jansen ne saurait être rangée au nombre des positions de flanc. Ce n'est pas parce que Jansen a souvent eu des pions avancés que l'on devrait conclure de façon contraire. Simplement Jansen, en damiste profond, a eu l'intelligence, devant son avance de temps, de ne pas permettre à Sekongo de proposer une entrée en position classique.
Je retiendrai simplement que Sekongo ne joue pas bien depuis un certain temps. Ses défaites depuis le début de l'année sont nombreuses. Son jeu face à Jansen et contre Schwarzman a été proprement approximatif.
BIKINDOU ADELIN

Par Nicolas Guibert – le 22/07/05 à 00h22

Je viens de jeter un oeil à la position de Valneris. Je ne vois pas ce que tu as contre 43-38, car d'après ce que je vois Valneris peut de toute façon forcer les mêmes variantes. 43-38 a donc le mérite de gagner un temps et de limiter un peu les choix de Valneris.

Je voudrais aussi savoir comment on fait pour annuler après 41-37. En effet, il peut suivre 13-18 et si 33-28, ça devient très chaud pour les noirs (soit 11-16 d'abord, soit 18-23 directement, donnent tous deux de très bonnes chances, je ne vois pas de nulle en fait).

Analyse faite sans PC, donc je peux dire des conneries.

Par – le 22/07/05 à 13h35

J'ignore le destinataire des observations de Nicolas Guibert.
Le jeu du diagramme n°2 accompagnant le commentaire de Faustin Ekollo n'est qu'une construction. La lecture de ce jeu indique effectivement que le coup 43-38 ne serait pas bon, moins parce qu'il aboutirait à la dislocation d'une colonne de pionnage, qu'en raison des complications qu'il entraînerait pour les Blancs en leur aile droite. Le coup 41-37 s'imposerait donc ici: c'est un coup très puissant, contrairement aux apparences. Le jeu 13-18 des Noirs ne serait pas décisif. Les Blancs pourraient y répondre par le gambit 27-22, suivi du forcing 34-29. L'importance du matériel des Noirs sur l'aile gauche des Blancs, consécutive au gambit, ne leur assurerait un passage à dames que longtemps après, alors que les Blancs auraient déjà créé définitivement les conditions d'une remise.
Je redis ici que Tkachenko et Valneris ont commis une belle partie. L'adversaire de l'ancien champion du monde a peut-être eu des problèmes de pendule. Je lui dis mon admiration, malgré sa défaite, car elle ne s'est pas présentée face au super-GMI en adversaire résignée. La qualité et l'audace de son jeu sont là pour nous en convaincre.
BIKINDOU ADELIN

Par Nicolas Guibert – le 22/07/05 à 18h44

Je m'adressais à Faustin, mais j'ai ma réponse. Le gambit 27-22 est effectivement embêtant. C'est sans doute ce qui a échappé à la jeune joueuse, comme à moi.

Par faustek – le 22/07/05 à 20h13

Cette partie est belle. Et il y plusieurs possibilités.

J?insistais aussi sur 41-37 d?abord pour la raison que la colonne formée des pièces 33, 34, 39 et 43 interdit provisoirement l?occupation de la case 23 par Valnéris.

Le gambit dissuadait en permanence de jouer 13-18, même dans l?hypothèse choisie par la jeune championne d?Europe

Mais le plus avantage du maintien de cette colonne aurait été que tkachenko aurait été la seule à pouvoir occuper la case 28 à ce stade de la partie. La conséquence de cette occupation aurait été d?immobiliser les pièces 14, 19 et 24, lourdeur qui aurait servi Tkachenko en toute fin de partie.

J?ai joué la partie à la place de Tkachenko contre Dam 3 et Flis.

Après 47. 41-37, les deux programmes commencent par temporiser par 11-16.

Après 48. 33-28, l?un joue 12-18, l?autre 24-30 ...

Les deux variantes aboutissent à des remises plus ou moins égales. Elles imposent quand même d?être précis. Sous la pression du chrono, il y des possibilités d?erreur dans cette fin de partie.