Statistiques sur Bovec

Par Christophe – le 11/09/06 à 12h26Divers

Bonjour,

Juste qqs chiffres apres Bovec, sur les gains/remises.
Galanterie oblige, commencons par les femmes :

J'ai enleve la partie forfait, ca nous donne un total de 108 parties jouees, un pourcentage de gain a 42,6 % (donc un pourcentage de remise de 57,4%) :

R1 - Gains : 11 / Remise : 2
R2 - Gains : 7 / Remise : 6
R3 - Gains : 6 / Remise : 7
R4 - Gains : 3 / Remise : 10
R5 - Gains : 7 / Remise : 6
R6 - Gains : 4 / Remise : 9
R7 - Gains : 5 / Remise : 8
R8 - Gains : 6 / Remise : 7
R9 - Gains : 6 / Remise : 7

Rien de particulier a noter, si ce n'est une repartitition des gains/remises quasi constante sur l'ensemble des rondes.


Pour les hommes :

470 parties jouees, (10*47) et une repartition des gains/remises :

R1 - Gains : 37 / Remise : 10
R2 - Gains : 34 / Remise : 13
R3 - Gains : 24 / Remise : 23
R4 - Gains : 27 / Remise : 20
R5 - Gains : 31/ Remise : 16
R6 - Gains : 26 / Remise : 22
R7 - Gains : 23 / Remise : 24
R8 - Gains : 23 / Remise : 24
R9 - Gains : 22 / Remise : 25
R10 - Gains : 23 / Remise : 24

La aussi, globalement on trouve une repartition quasi-lineaire, exactement inversee (marrant, au pourcent pres) par rapport aux femmes, puisque 57.4% de gains contre 42.6%

Derniere statistique, toujours sur les hommes mais cette fois-ci en ne regardant pour chaque ronde que les 10 premieres tables. La, les resultats sont tout autres :

R1 - Gains : 6 / Remise : 4
R2 - Gains : 5 / Remise : 5
R3 - Gains : 4 / Remise : 6
R4 - Gains : 4 / Remise : 6
R5 - Gains : 5/ Remise : 5
R6 - Gains : 2 / Remise : 8
R7 - Gains : 2 / Remise : 8
R8 - Gains : 3 / Remise : 7
R9 - Gains : 2 / Remise : 8
R10 - Gains : 1 / Remise : 9

On s'apercoit que globalement le pourcentage est de 34% de gains pour 66% de remise (un tiers/deux tiers)

Par contre, ce qui frappe c'est le passage de la mi-course, ou la premiere partie montre que les gains/remises sont equi-repartis (48%/52%)alors qu'a partir de la sixieme ronde, c'est le festival des remises (20% de gains pour 80% de remises !)

Voila, je vous laisse apporter vos propres commentaires/sentiments/conclusions,

Christophe.

Réponses (8)

Par Nicolas Guibert – le 11/09/06 à 12h34

Merci pour ces statistiques intéressantes.
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En début de tournoi, j'avais dit que les joueurs allaient devoir se battre, en particulier lors des dernières rondes, pour sortir du lot.
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Mais je me suis trompé. Les parties des dernières rondes n'ont pas été particulièrement palpitantes et le taux de remise élevé.
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La façon dont les prix étaient répartis y est sans doute pour beaucoup.
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Mais c'est quand même un peu décevant, car le seul vrai intérêt de faire un tournoi au système suisse est justement de voir beaucoup de combat dans les dernières rondes.

Par Gérard TAILLE – le 11/09/06 à 12h49

Bonjour,

    Puisqu'il n'y a pas de vrais combats entre les plus forts joueurs j'en déduis qu'il ne sert à rien de les faire jouer ensemble. Il faut peut-être inventer un espèce de système suisse à l'envers. Les premiers du classement provisoire rencontrant systématiquement les derniers du classement. Dans cette formule on peut parier que toutes les parties seront jouées à fond par les prétendants au titre car plus on gagne plus on a de chances d'avoir ensuite des parties plus "faciles".
    Quand aux derniers ils ne seront pas forcément frustrés car ils auront eu l'opportunité de rencontrer tout un tas de très forts joueurs !
    Rigolo non ?

      Amitiés
      Gérard

      Par Nicolas Guibert – le 11/09/06 à 12h54

      Il faut reconnaître que les parties importantes dans un tournoi sont celles jouées contre les plus faibles. On pourra objecter que Tchizov a perdu contre Georgiev, mais ce serait bien sûr un argument de mauvaise foi, tant cet événement est exceptionnel.
      .
      Bref, ton idée est probablement excellente.
      .
      Mais c'est quand même triste pour notre sport de constater que les parties entre les meilleurs ne servent presque jamais à rien, et pire encore qu'elles sont plus souvent génératrices de publicité négative que de communication positive.

      Par Christophe – le 11/09/06 à 14h30

      Bonjour Gerard/Nicolas,

      C'est une idee rigolote, ca me plait bien, ca vaudrait le coup d'etre tente une fois pour voir ce que cela donne.
      Ca reviendrait a faire un systeme suisse inverse, puisqu'au lieu de mettre les gagnants ensemble puis les perdants ensemble, on ferait un gagnant contre un perdant, et ainsi de suite.

      Par contre, Nicolas, je trouve que tu es dur en disant que les parties entre les meilleurs ne servent a presque jamais a rien, et ceci pour 2 raisons :

      - C'est je pense la nature intrinseque de notre jeu d'offrir la possibilite de faire des remises beaucoup plus que dans d'autres jeux de strategie (Othello, Go, meme Echecs), ou du moins dire qu'il est plus difficile de gagner que de faire nulle s'applique tres bien au jeu de dames.
      - C'est aussi l'occasion pour des joueurs plus faibles de voir comment justement on peut s'en sortir dans des phases delicates.

      Par HONTARREDEpascal – le 11/09/06 à 14h39

      Fréquemment, les parties entre les plus grands joueurs du monde donnent la remise et ce sont des parties non-jouées.
      Fréquemment, je suis déçu par cet état de fait.
      Par contre, à Bovec, j'ai était agréablement surpris par le spectacle offert par la partie Valneris-Schwarzman : un vrai combat !
      Une remise mais les deux joueurs ont tout fait pour mettre leur adversaire en difficulté !

      Par Nicolas Guibert – le 11/09/06 à 15h41

      Valneris et Schwarzman ont une histoire positive. Toutes leurs rencontres sont engagés et ils trouvent toujours le moyen de créer qqch.

      Par Nicolas Guibert – le 11/09/06 à 15h44

      Christophe, ce que je veux dire par là, c'est que dans tous les sports, les matchs les plus attendus, les plus médiatisés, les plus intéressants sont ceux qui opposent les champions entre eux.
      Les champions font rêver, et les matchs qui les opposent font aussi rêver.
      .
      Mais ce n'est pas le cas à notre jeu, et c'est bien dommage.
      .
      Non ?

      Par jlucmanguin – le 11/09/06 à 15h09

      Si l'on veut y regarder de plus près, la différence entre la première et la deuxième moitié du tournoi n'existe pas dans les 10 derniers damiers, mais est présente chez les hommes même si l'on considère tous les participants.
      Par contre, ce phénomène n'existe pas chez les femmes ; faut-il en déduire des idées sur la sportivité chez les unes et les autres ? Ou bien est-ce le reflet d'une meilleure endurance de nos charmantes consoeurs ?
      Ou bien encore, est-ce parce qu'on leur a attribué des prix dérisoires en regard de ceux prévus pour les hommes ?
      PS : système "Suisse" à l'envers, ça fait "système essuis" ?

      Amitiés.