Un sujet pas inintéressant.
Mais il y a des imprécisions voire des erreurs qui biaisent un peu la conclusion.
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Les anomalies en faits :
la FFJD compte plus de GMN (MI voire GMI par ailleurs) que de MN (14 contre 12)
alors que la FMJD s'avère très exigeante dans l'attribution des grades,
de nombreux Français deviennent MF i avant de passer MF n, voire d'obtenir leur 1er PN...
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Certes mais on peut surtout en déduire que la relève se fait un peu attendre et que le jeu se sclérose en France.
Et par conséquent les mêmes joueurs obtiennent toujours des PN quand les nouveaux peinent.
A la fin des années 80, début des années 90, les jeunes champions de France junior avaient le niveau pour jouer directement en Nationale, et même y briller parfois (Laurent Nicault, deuxième en 1988, Thierry Delmotte, deuxième en 1990 pour ne citer qu'eux).
Et il y avait souvent dans un même championnat plus d'un joueur avec un CP supérieur à 2000.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui...
Par contre l'obtention de PN au championnat de France série Nationale uniquement est probablement un frein en effet.
Attention en revanche à ne pas faire n'importe quoi (l'épisode des points open de 1993, totalement déséquilibré par manque de simulation préalable, et qui n'a d'ailleurs été en place qu'une seule saison, doit servir de leçon).
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Pour devenir Maître National,
il faut obtenir 8 points nationaux,
lesquels sont attribués en série Nationale, à l'issue du Championnat de France,
de la façon suivante :
8 pour le 1er
4 pour le 2è
2 pour le 3è
1 pour le 4è (et les éventuels ex aequo finissant dans la 1ère moitié du classement).
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Ceci n'est pas exact. Voir
http://www.ffjd.fr/Web/index.php?page=mpnationaux
8 PN au 1er et les joueurs à égalité de points
4 PN au 2ème et les joueurs à égalité de points
2 PN au 3ème et les joueurs à égalité de points
1 PN à tous les autres joueurs ayant réalisé la moyenne et ayant fini dans la première moitié
Le champion de France Juniors gagne également 1 PN.
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Autrefois, la Nationale se jouait à 14 ; donc, le 7è pouvait éventuellement marquer 1 PN.
Avec le passage en 1997 à 12 damistes en Nationale, il faut, au moins, finir 6è.
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Ce n'est pas ça qui change grand chose...
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Or, depuis le tournant du siècle, plusieurs Français ont obtenu le grade de Maître International,
rendant bien plus difficile qu'avant l'obtention de points nationaux et le grade de MN pour les autres...
Au CdF 2024, nous avions 4 "Fantastiques" en Nationale :
2 GMI et 2 super MI.
En 2026, peut-être seront-ils 5 ou 6 ?
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On ne va pas non plus s'interdire de participer...
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Quel est l'intérêt de distribuer des PN à ces grands champions (100, 150, 200, 250 PN, ...)
et de priver leurs dauphins d'une reconnaissance nationale ?
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Totale exagération.
Il n'y a actuellement aucun joueur dans la fourchette 100 => 150 PN.
Il n'y a actuellement aucun joueur dans la fourchette 150 => 200 PN.
Il n'y a actuellement aucun joueur avec plus de 250 PN.
Il n'y a actuellement qu'un seul joueur dans la fourchette 200 => 250 PN. Et c'est moi.
Même si on calcule rétroactivement les PN depuis la création FFJD, un seul joueur rentrerait dans l'intervalle 100 => 150, c'est Michel Hisard.
Mais bon, des gars avec respectivement 12 et 20 titres de champions de France, ce n'est pas fréquent.
Quant aux autres joueurs avec moins de 100 points, les plus proches sont Nimbi et Delhom, tous deux ayant bénéficié des points open "viciés" de 1993 et quand bien même, je peux facilement avancer sans gros risque de me tromper qu'ils n'auront jamais plus de 100 PN.
Et les plus proches suivants devraient gagner au moins 6 titres de champion de France pour atteindre ne serait-ce que 100...
Donc oui, totale exagération.
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Une réforme devrait pouvoir s'envisager incluant, notamment, un retour des Points Open.
Exemple :
2 ou 3 points Open = 1 PN
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Le coeur du sujet. Et sur le fond je suis entièrement d'accord.
Mais l'expérience ratée de 1993 impose la prudence et surtout de faire une simulation sur les opens passés (avec les outils informatiques, c'est nettement plus simple désormais et éviterait les dérives).
De mémoire, Raoul Delhom lui-même était surpris d'avoir récolté pas moins de 10 PN (des PO convertis en PN) avec les seuls opens disputés sur une saison, soit plus que les 8 PN du champion de France. Et croyez-moi, c'est bien plus difficile d'être champion de France que de briller dans un ou plusieurs opens en système suisse.
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A chaque Open homologué par la FFJD (Bourges, Léman, Montpellier, Tours),
des PO sont attribués aux Français non-MN :
4 pour le 1er
2 pour le 2è
1 pour le 3è (et les ex aequo).
A discuter, bien sûr.
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L'obtention de PO devrait automatiquement être liée à la présence ou non de forts joueurs.
Par exemple, la quatrième place d'Anthony Alavoine à l'open de Montpellier de cette année est une performance bien supérieure à la victoire de Claude Januel lors de l'édition 2023. 
Le mot du président