De l'influence de L.Lebourg sur l'avenir de la composition.

Par Jacques CERON – le 14/12/22 à 19h26Informations

Mon "vieil" et excellent ami L.Lebourg , la retraite ayant sonné vient de remettre sur le métier des ouvrages qu'il avait abandonné durant de nombreuses années, années consacrées à des activités professionnelles très prenantes. Toujours passionné par la composition, il m'a sollicité aux fins de publication d'un texte qu'il vient de rédiger. Sans plus tarder je vous livre cet écrit en souhaitant qu'il ouvre des horizons nouveaux.

Ce mois-ci, sur un forum consacré aux difficultés inhérentes au problémisme français, je suis cité par Jacques Céron et Philippe Jeanneret. Pour la toute première fois, je vais donc m'exprimer ainsi et tenter d'apporter quelques idées utiles.Le rétrécissement à l'extrême du champ de visibilité des activités liées au problémisme français (disparition des revues, bulletins de ligues et clubs, chroniques de journaux et autres périodiques) a fait entrer cette discipline importante de notre jeu dans le domaine de la confidentialité. Je pense que c'est la cause majeure pouvant expliquer un tel étiolement.
Mais tout n'est pas perdu. Loin de là : nous existons, nous pensons, et de par de fructueux échanges d'idées, si possible, très novateurs, nous pouvons redresser la barre, pour aller beaucoup plus loin. Voici quelques idées, à nombreuses variantes possibles, pour chacune d'elles, qui, à mon sens, mériteraient d'être approfondies.
1° Pourquoi pas un Championnat de France des problémistes en salle, conjointement avec le Championnat de France des joueurs, en même lieu et dates correspondantes ? Possible sur une journée : un ou plusieurs motif(s) finals imposé(s) par tirage au sort, avec critères de notation par jury et isolement des joueurs, logiciels et autre assistance informatique totalement interdits? Possible aussi sur plusieurs jours. 1er jour : épreuve des miniatures, jusqu'à 7x7 ; 2e jour : problèmes à partir de 8x8 ; 3e jour : fantaisies sans dames ; 4e jour : fantaises avec dames ; 5e jour : fins de parties.....
2° Lors des compétitions de joueurs, les ex aequo sont souvent départagés par blitzs. Exemple : match récent Schwarzman-Boomstra. Pourquoi pas des départages par compositions imposées de problémes ? Une passerelle nouvelle s'établirait ainsi entre joueurs et problémistes. Andréas Kuyken, Jannes van der Wal, Alexei Tchizov, pour ne citer que ces 3 GMI, ont réalisé d'excellentes compositions.
3° Les démonstrations de problémisme à l'aveugle. Là encore, de nombreuses formules sont possibles. Des séances d'études problématiques à l'aveugle (à l'occasion, j'évoque ces "problèmes-études" genre peut-être inédit dont je pourrais faire profiter "Le jeu de dames" de Philippe Jeanneret). Ou encore, des séries de problèmes inédits diffusées à l'aveugle par un problémiste à un auditoire de solutionnistes. Genre, lui aussi, peut-être inédit.

Promis : j'enverrai bientôt de la matière à Philippe pour sa superbe revue.

Réponses (2)

Par Jacques CERON – le 17/12/22 à 19h31

Avec mes excuses.
"des ouvrages qu'il avait abandonnés". En pénitence, je me condamne à ne pas boire une verre de "Cheval Blanc" jusqu’à..... demain.
Idem pour un message précédent "aucun journals". Il fallait oser.

Par Jacques CERON – le 17/12/22 à 19h33

Message du 9-12 pas journal.......aucun quotidien.