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La communication n'est pas un moyen

Par Philippe Jeanneret – le 21/05/21 à 10h47 – Divers

Bonjour à tous
La communication n'est pas un moyen, c'est un engagement, une philosophie, une démarche pour l'avenir de notre sport.
Le jeu de dames souffre d'un déficit d'images. Il n'est pas reconnu à sa juste valeur. Il suffit de faire une veille numérique pour s'en rendre compte. Il ne suffit pas pour nous de collectionner des interventions disparates et désordonnées et de nous satisfaire de reportages épisodiques que l'on égrènerait tels des trophées.
Notre ambition est de réussir à imposer le jeu de dames dans la conscience collective comme une activité sociale, culturelle et sportive d'intérêt publique. Bien sûr nous ne sommes pas les premiers à en avoir l'ambition.
Notre réflexion pour y parvenir se doit d'être collective car il nous faut être imaginatif pour trouver les moyens modernes d'une communication qui permettra à terme de redorer l'image intellectuelle du jeu de dames et donc au final ... permettre aux clubs d'avoir plus d'adhérents, à la FFJD plus de licenciés.
Quelle est notre démarche, qui ne demande qu'à progresser, à être plus efficace, à plus fédérer et donc qui est ouverte à toutes propositions concrètes, à toute méthode qui complèterait. Quels sont nos moyens/nos actions...entre autres :

  • Utiliser les moyens conventionnels que les présidents de clubs, ligues, organisateurs d'évènements ont toujours su développer, je veux parler des médias traditionnels : presse écrite, TV régionale, voire nationale. Chaque évènement doit faire l'objet d'une telle démarche en retenant les interlocuteurs privilégiés. Quel journaliste ? quelle rédaction ? etc. La FFJD s'appuiera comme toujours sur le tissu local, les clubs, les ligues pour faire parler du jeu

  • Création d'une banque de données la plus exhaustive possible des articles parus. Recensement des journaux et rédactions réceptifs à nos sollicitations.J'y reviens à la fin de ce post

  • Création d'une revue qui fait le lien entre les joueurs licenciés mais pas uniquement. Qui se veut une vitrine pour notre sport, notre culture. La revue "Le jeu de dames" a un titre clair. À l'heure du web 2.0, son titre est signifiant. Une revue ouverte au monde culturel et intellectuel. Comment une fédération pourrait-t-elle se développer sans un tel outil ?

  • Analyse des données de fréquentation du site ffjd.fr

  • Création d'une veille numérique large et systématique. Cela permet de réaliser combien la perception de notre jeu est à améliorer. Elle permet aussi de recenser les milieux qui s'intéressent au jeu et à les solliciter. Exemple : GIS jeux et société - Ludocorpus

  • Ciblage des milieux porteurs à haute valeur ajoutée : écoles/universités/armée/associations reconnues d'utilité publique/association en lien avec le Handicap/........ Création d'évènements avec ces acteurs avec pour objectif à moyen terme une médiatisation accrue. À plus long terme une reconnaissance positive de notre sport et donc des institutions

  • Actions ponctuelles vers les influenceurs/médias. Ça passe ou ça ne passe pas. On remet le couvert. On attaque !

  • Présence sur les réseaux sociaux : Facebook/Twitter pour l'instant. Création quasi systématique de visuels pour nos évènements. Cette présence est encore à améliorer

  • d'aider ceux utilisant les moyens modernes de diffusion en les encourageant dans leurs initiatives

    • (Remarque évidente : tous ces moyens pour une communication réussie sont à améliorer ...Oh que oui ...! Nous avons le sens nécessaire de l'humilité.)

    Notre communication a pour objectif principal de changer la perception de notre sport, de permettre en cela un changement de paradigme quand nous voyons sans cesse à la télé la pensée unique ne mettant en avant que le jeu d'échecs. Ceci est flagrant.
    Le jeu de dames a un formidable potentiel. D'abord sa simplicité !! Il est temps de renverser l'argument et d'en faire une force, en particulier vers les écoles.
    J'invite tous ceux qui veulent faire partie de l'élan que nous voulons impulser à participer à la cellule communication.
    Un moyen sans engagement est de participer à un ouvrage collectif recensant les idées/ les propositions/le recensement/la veille; Il s'agit d'un google doc collaboratif que je vous invite à lire et à compléter si vous avez des idées concrètes/suggestions pratiques/propositions/choses vues/etc..
    Adresse du google doc (création récente) : Document collaboratif Communication
    La Communication n'est pas un moyen, c'est une volonté.
    Vive le jeu de dames !
    Philippe Jeanneret
    Vice-Président en charge de la COM et de la promotion
Répondre au sujet

Réponses (7)

Par OB – le 21/05/21 à 22h35

Bonjour.
Merci Philippe pour cet article.
Depuis longtemps un interrogation plane.
Le jeu de dames est-il un sport au regard de l'attribut "activité physique "?
La fédé des échecs n'est pas parvenu à faire requalifier son jeu de refflexion en sport.
Le bridge c'est 100000 adhérant, une fédé solide, un sport cérébral mais pas reconnu comme un sport.
Pourquoi perseverer à revendiquer un statut sport pour une activité qui est principalement un loisir et une noble distraction.
Le jeu est ce qu'il est. Honnorons le comme un passe-temps de saine distraction et de compétition, une activite bénéfique au renforcement des capacités mentales de calcul et de mémorisation.

Par Philippe Jeanneret – le 22/05/21 à 07h44

Olivier,
Quand je parle de sport, je suis toujours un peu gêné car il y a deux personnes qui parlent. Moi, joueur qui considère personnellement le jeu de dames comme une activité agonique et si j'extrapolle sportive.
Moi, un des acteurs du jeu de dames par mes responsabilités, qui sait parfaitement que la définition actuelle de sport par nos institutions empêche notre jeu d'être considéré comme un sport.
En répétant plusieurs fois le mot sport, ce n'est pas de la méthode Coué que j'use, c'est simplement que j'ai toujours la sensation quand je joue de pratiquer un "sport" et je ne coupe pas les cheveux en 4. Je pourrais dire acitivité, jeu ...mais j'use plus souvent de ...notre sport.
La thématique de la reconnaissance en tant que sport est abordé par le président de la FFJD dans le N7 de la revue "Le jeu de daames" et je suis d'accord avec son analyse.
Je renvoie ceux qui sont intéressés par cette problématique au N7 et je les invite à écrire à lejeudedameslemag@gmail.compour nous faire part de leur réaction.
À paraître en juillet 2021.
Philippe Jeanneret

Par OB – le 22/05/21 à 09h08

La thématique du jeu est-il un sport a fait l'objet de nombreuses discussions, et des définitions personnalisées du mot sport.
Pour ceux qui peuvent tenter l'expérience, essayez de pratiquer quelques minutes de sport avant la partie. Cela serait bénéfique pour aider à mieux se concentrer. L'utilisation de bouchon d'oreille peut également favoriser la concentration par l'isolement au bruit.
Si un arbitre nous lit, pourra t"il svp nous dire si cette pratique de l'isolement au bruit est autorisée ? (Confusion possible avec des oreillettes)

Par jp dubois – le 22/05/21 à 17h04

Bonjour à tous
Juste une information captée sur Wikipedia : le bridge et les échecs sont inscrits comme sport auprès du comité des jeux olympiques.

Une anecdote : au bridge les équipes subissent des contrôle anti DOPAGE!
une équipe norvégienne (je crois) a été disqualifiée lors d'un contrôle positif.

Par OB – le 22/05/21 à 22h53

Bonjour Jean-Pierre.
La candidature de la fédé des échecs pour les J.O en sport aditionnel n'a pas éte retenue.
Voir l'article :
https://journal.ccas.fr/bachar-kouatly-les-echecs-seront-quand-meme-aux-jo-de-paris-en-2024/
La participation des échecs aurait permis aux autres jeux de prétendre y participer.
Bon coup de com de la FIDE malgré tout !

Par Sébastien Duplouy – le 23/05/21 à 08h54

Bonjour tout le monde,

Pour rebondir au message de Jean-Pierre, aux dames, certains contrôles anti-dopage ont déjà été effectués.
Pour avoir eu la chance de participer au WMSG à Lille en 2012, les 3 autres Wattrelosiens et moi avions été surpris de constater qu'Ainur Shaibakov avait dû passer un contrôle durant la compétition (il y avait un 2e joueur, mais je ne me rappelle plus du nom).
Les 2 joueurs avaient été prévenus la veille.

Bonne journée.

Sébastien

Par JackyBruiant – le 24/05/21 à 22h24

Bonjour
Du point de vue d un employé du ministère des sports nous ne sommes pas un sport puisque nous ne figurons pas sur leur liste.

La lecture de cet article : https://www.vie-publique.fr/rapport/36829-la-reconnaissance-des-sports-cerebraux-par-le-ministere-charge-des-sporte
Montre que depuis plusieurs années échecs et bridges travaillent à obtenir une reconnaissance sport non physique mais cérébral

.
Lecture de l article du monde: https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2017/03/22/aux-echecs-peut-on-se-doper_6001910_5470970.html
Nous parles des substances illicites, pour le jeu de dames contrôle à Lille et Pékin me semble t il.

isolement du bruit, comment répondre.
écouter de la musique à été dans les années 80 interdit pour manque de respect ou gêne de l adversaires.
(année des Walkman et de plusieurs sanctions pour les jeunes de l époque)

Tout repose sur l arbitre qui en fonction du risque et des choix de l organisateur va accepter ou pas.
Dans tous les cas j invites les joueurs à faire une demande préalable en ce qui concerne les appareils aides auditives, montres connectés etc. Le règlement interdit de porter des appareils électroniques sauf contrainte médicale. Pendant une épreuve de jeu de dames, se rendre au toilette avec son téléphone en poche est sanctionnable par l arbitre pour suspicions d aide électronique.

Attention porter des bouchons peut empêcher d entendre l arbitre prononcer des avertissements

Bonne soirée et bon débat.