Communication et Promotion du jeu

Par dalmeida – le 05/05/21 à 22h54Divers

Il est souvent question de communication sur ce forum. Je vais donc donner mon point de vue sur le sujet. Les responsables successifs de la FFJD ont toujours accordé une grande importance à ce sujet et ont obtenu plusieurs succès en la matière. Voici une liste non exhaustive. Pierre Lucot a lancé l'Effort en 1948. Cette revue a existé pendant
60 ans. Qui dit mieux ? En 1981- 1982 , Gérard Sallaberry animait le mercredi après- midi une séquence sur le jeu de
dames sur Antenne 2 ( France 2). En 1985 une compétition internationale organisée en France a été commentée
par Y.Mourousi sur TF1. Plus récemment , le championnat de France en 2013 a eu droit à un reportage sur TF1 à une heure de grande écoute ( Journal de 13h). Les championnats de France séniors donnent lieu presque toujours à des reportages sur France 3. La presse écrite n'est pas en reste. Nos compétitions régionales et nationales bénéficient
régulièrement d'une couverture par la presse écrite. Il y a eu pendant longtemps des chroniques sur le jeu de dames
dans la presse nationale ( Le Monde ) et dans de nombreux quotidiens régionaux. Maurice Couplet a par exemple tenu une chronique pendant de longues années dans la Voix du Nord. J'ai continué cette chronique pendant plusieurs années avec Jean Pierre Charlon. Je pourrais donner d'autres exemples. Je veux juste montrer que des actions de communication existent depuis bien longtemps à un haut niveau à la FFJD.
Venons en à l'essentiel. La communication n'est pas une fin soi. C'est un outil qui doit contribuer à la promotion du jeu. Il faut se poser de nombreuses questions. Quel est le public ciblé par la communication? Quelle est la moyenne d'âge des auditeurs de telle ou telle radio? Quelle est la moyenne d'âge des téléspectateurs de telle ou telle chaîne?
Qui regarde à quelle heure? Ces éléments sont importants pour évaluer l'impact de l'action. La question est donc la suivante : Quelles sont les retombées de telle ou telle action? Je répète que l'objectif est la promotion du jeu. La communication n'est qu'un moyen. L'objectif est d'avoir de plus en plus de pratiquants. Le développement du jeu de dames est une tâche très difficile. Voici de façon précise le type de problème. Un habitant de Strasbourg lit un article ou regarde une émission de télé sur le jeu de dames. Il est intéressé et souhaite pratiquer ce jeu. Il contacte la FFJD pour savoir s'il y a un club près de chez lui. On lui répond qu'il n'y en a pas. La vraie question est donc l'existence de clubs ou les débutants sont bien accueillis et bien formés. Il faut aussi amener les débutants à pratiquer la compétition. C'est comme cela qu'on pourra les fidéliser.
La priorité est donc toute simple. Trouver des bénévoles pour créer et animer des clubs. Trouver des bénévoles pour organiser des compétitions. Sans cela , on utilisera beaucoup d'énergie dans la communication sans aucun impact sur le développement de la pratique du jeu. Le nombre de licenciés est donc un indicateur important.

Réponses (35)

Par JackyBruiant – le 06/05/21 à 08h32

Pour donner ma traduction via un résumer le propos initial de Jean D'Almeida

Il est souvent question de communication sur ce forum. Je vais donc donner mon point de vue sur le sujet.
Des actions de communication existent depuis bien longtemps à un haut niveau à la FFJD.
l'essentiel. La communication n'est pas une fin soi. C'est un outil qui doit contribuer à la promotion du jeu.
La vraie question est donc l'existence de clubs ou les débutants sont bien accueillis et bien formés.


Ma traduction:
L'ancien président n'a jamais négligé la com, organisée favorisé la création de club et l'accent sur la formation mesurable par la stabilité des licenciés durant ses mandatures.
Lasse de l'action, le flambeau a été transmis à une nouvelle équipe dynamique plein d'entrain et d'allant auquel nous souhaitons toutes les réussites possibles pour le bien de notre fédération malgré la situation exception du monde
Vive la France et vive la Fédération.....


Bonne journée à tous

Par dalmeida – le 13/05/21 à 15h43

Je vais complèter le post précédent en prenant l'exemple de la ligue Nord Picardie. Cette ligue est depuis longtemps très
dynamique. Un rôle important a été joué par la chronique de Maurice Couplet dans la Voix du Nord. De nombreux lecteurs ont par ce biais pris contact avec Maurice Couplet et ont été orientés vers les clubs. Ces débutants ont été fidélisés car ils pouvaient très rapidement avoir accès à
plusieurs compétitions: championnat de club , championnat du département , championnat de la ligue, championnat interclubs. La vraie question est donc de trouver des bénévoles pour animer des clubs et des bénévoles pour organiser des compétitions. C'est la clé du succès.
Un autre point essentiel a été la création du championnat d'académie par Maurice Couplet. Cela a donné une très forte impulsion à la politique
en direction des jeunes. Les jeunes , qui suivent une initiation dans une école, sont très motivés par la perspective de participer à une compétition avec d'autres écoles. L'action des bénévoles a permis de battre des records : 130 participants au championnat de ligue , plus de 250 élèves au championnat d'académie. Il est aussi important d'organiser de grands évènements. Le championnat de France séniors a été organisé 10 fois dans la ligue. Je l'ai moi-même organisé trois fois. Les Blitz de Wattrelos ont aussi donné de la visibilité au jeu des dames dans la région.
La communication n'est pas une fin en soi. Ce n'est qu'un outil pour assurer la promotion du jeu. Il existe des critères objectifs très simples pour évaluer l'action d'une direction fédérale : Nombre de licenciés , Compétitions organisées, Nombre de participants aux compétitions , Nombre de représentants dans les compétitions internationales, Etat des finances.

Par OB – le 13/05/21 à 19h42

Jean,

Tu indiques que la clé du succès pour promouvoir le jeu de dames est de trouver des bénévoles pour animer des clubs et des bénévoles pour organiser des compétitions.

Je pense que tout le monde est d'accord avec cela. Mais c'est plus simple à dire qu'à réaliser.

Il serait intéressant que tu nous expliques au-delà des propositions " trop générales", comment tu t'y prendrais pour réussir car la difficulté est justement de trouver et motiver ces candidats "bénévoles" qui ne doivent pas être nombreux dans le contexte actuel.

On peut aussi se demander, si la "clé" sur le long terme réside uniquement dans le bénévolat, alors même qu'il serait possible de prendre en compte l'idée d'envisager une évolution vers la création d'un poste d'animateur volant chargé de promouvoir la création et l'animation de nouveaux clubs et offrir des kits "création de club" avec un package de matériel offert par la FFJD pour faciliter le démarrage.

Bien à toi, amitiés damistes.

Par dalmeida – le 14/05/21 à 21h18

Salut Olivier
Ton intervention est pertinente. Je vais donc apporter quelques éléments de réponse. Tu évoques les kits "création de club". Cela a déjà été
mis en place. Cela a permis le démarrage de certains clubs mais il est aussi arrivé que le matériel soit expédié et que le club ne voit jamais le jour. L'idée du poste d'animateur volant est intéressante. Il faudrait en théorie plusieurs animateurs pour couvrir l'hexagone. La vraie difficulté est le financement de ces emplois. Il est possible d'obtenir des subventions pour des actions en direction de publics spécifiques mais je crains que ce ne soit pas possible pour ce type d'emplois. La FFJD ne peut pas sur ses ressources habituelles faire face à de tels engagements. Il faudra donc pendant longtemps encore compter sur le bénévolat. Les questions sont donc les suivantes. Comment créer un club ? Comment animer un club ? Comment organiser une compétition ?
Il n'y a pas de réponse universelle. Je ne vais pas me limiter à des considérations générales. Je vais juste te raconter une petite histoire.
J'ai enseigné pendant quelques années à l'Université de Caen. Il n'y avait pas de club dans cette ville quand je suis arrivé. J'ai donc décidé d'en créer un. Je me suis rendu dans une MJC et j'ai fait part de mon projet au directeur. Il était ravi car cela faisait une nouvelle activité dans sa structure. J'ai ensuite proposé à un centre commercial d'organiser une simultanée dans sa galerie. La réponse a été positive puisque c'était une animation qui ne coûtait rien au centre commercial. Ensuite j'ai prévenu le journal du coin de la tenue de cette simultanée. La simultanée a eu lieu un samedi après-midi. Chaque participant est reparti avec l'adresse de la MJC et les horaires des séances de jeu de dames. Il y a eu
des photos et une interview dans la presse. Il y avait surtout dans le journal l'adresse de la MJC et les horaires des séances de jeu de dames.
Le samedi suivant , j'ai vu arriver six personnes au club. Ce fut le démarrage du club. J'ai contacté les responsables de la ligue de Normandie et j'ai très vite organisé une journée du championnat de la Ligue à Caen. J'ai bien sûr contacté la presse pour couvrir l'évènement. Cela a de nouveau fait venir des adeptes. C'est donc l'articulation entre la communication et l'action qui est efficace. Un jeune joueur est venu à Caen faire une prépa. Il est venu s'entraîner dans mon club. J'ai contribué à sa progression. ll est devenu champion de France . Je vais en rester là pour aujourd'hui. J'évoquerai les autres aspects une autre fois.

Par OB – le 15/05/21 à 00h44

re Bonjour Jean,
Bravo Jean pour tes actions menées avec assiduité dans la durée pour le développement de ton club ainsi que pour les résultats obtenus.
D'autres l'ont également fait, et je les en félicite tout autant, tant pour leur action bénévoles que pour leur investissement d'une bonne partie de leur vie.
Le problème est qu'un jour ces personnes bénévoles nous quittent et là tout s'effondre.
La fédération se maintient depuis ses début grâce à l'investissement bénévole de quelques passionnés.
Le moteur du bénévolat permet maintenir l'activité en mode survie. Mais je ne crois pas que ce soit un véritable objectif pour une fédération qui ne parvient pas à se développer.
Continuer à faire la même chose que ce qui n'a pas permis de progresser jusqu'à présent, c'est selon moi se vouer à l'échec.

Je pense qu'il faut proposer une réflexion commune pour aboutir à un projet consentis tendant à prioriser de nouvelles solutions de développement.

Bien à vous,

Par jacky – le 15/05/21 à 08h51

Bonjour Mr OB

Excellente proposition que votre idée, "Je pense qu'il faut proposer une réflexion commune pour aboutir à un projet consenti tendant à prioriser de nouvelles solutions de développement."
Seriez-vous d'accord pour diriger une commission qui dirigerai de tels travaux. Si oui vous pouvez m'appeler que l'on voit cela de plus prêt

Jacky président de la FFJD

Par dalmeida – le 15/05/21 à 09h52

Olivier
Tu mets le doigt sur un élément important. J'ai décrit mon activité pendant quelques années à Caen. Le club n'a pas survécu à mon départ.
J'ai fait des choses analogues à Lille ( simultanée dans le métro , sur la place Charles de Gaulle, ...). Le problème du bénévolat n'est pas spécifique au jeu de dames. Il y a plus de 2 millions de licenciés à la Fédération Française de Football mais à peine 2000 footballeurs professionnels. L'essentiel de l'activité est donc faite par des bénévoles pour des bénévoles. Les joueurs d'échecs professionnels représentent moins de 0,5 % des licenciés de la Fédération française des échecs. Là encore , l'essentiel de l'activité est faite par des bénévoles pour des bénévoles. Le go et le bridge sont dans des situations équivalentes. La question du renouvellement des bénévoles est réelle. Les clubs reposent en général sur une seule personne. Le risque est réel lorsque cette personne se retire. C'est le lot de la plupart des associations culturelles et sportives. J'ai eu des discussions sur ce sujet avec les présidents des fédérations de la CLE. Les problèmes sont identiques et personne n'a trouvé la solution. S'il y avait une solution simple , elle aurait déjà été trouvée. Cela fait plus de 40 ans que des groupes de réflexion se penchent sur le sujet sans succès. Nous aimerions tous qu'il y ait de nombreux salariés payés pour développer le jeu de dames en France. Il faut juste dire de manière précise comment trouver l'argent pour les payer.

Par OB – le 15/05/21 à 12h58

Bonjour Jacky,
Je vous propose dans un premier temps d'aborder cette question avec les membres du bureau et définir une méthode.
Je pense que le consentement et la participation des adhérents est essentiel au succès de cette campagne de réflexion.
Je vous propose de porter en préalable cette discussion aux débats de la prochaine assemblée générale afin de recueillir différents avis et vérifier qu'il existe bien une réelle propension au développement associatif.

Jean,
Je suis bien d'accord pour dire comme toi qu'il faut continuer à encourager le bénévolat, et cela, en concomitance avec d'autres actions de promotion à la condition de recueillir une très large adhésion des affiliés de la FFJD sur les objectifs et les moyens à définir.

Par jacky – le 16/05/21 à 09h02

Bonjour Mr OB,
Le CA est d'accord pour mettre sur pied les états généraux de la FFJD, cette démarche avait déjà était demandée mais sans suite à l'époque. Effectivement lors de l 'AG du mois d'août nous proposerons par le biais du vice-président en charge de la communication qu'un tel projet puisse voir le jour.
Néanmoins, il serait judicieux qu'une commission sous l'égide du vice -président en charge de la communication voit le jour et ce afin d'avancer sur le sujet.
Voulez-vous donc en être le responsable, cela consistera à trouver une équipe de 3-4 personnes et établir un document de travail préalable. Celle-ci définirait l'état des lieux, les urgences, les besoins, nos points forts aussi. Elle établirait des orientations, des pistes en vue de trouver des solutions, elle établirait aussi un calendrier d'avancement des travaux etc, Bref cette commission aurait un travail important à faire en amont.
En ce qui concerne l'adhésion de tous les membres, je pense qu'une telle attente est illusoire et ce quel que soit le projet, par contre je pense que fédérer le plus de personnes à ce projet est une bonne chose. Cette capacité à fédérer sera d'autant plus grande que nous aurons un dossier sérieux et structuré à soumettre aux adhérents d'où l'importance de cette commission et de son travail en amont
Dans l'attente de vous lire, je reste à votre écoute
Jacky Président de la FFJD

Par OB – le 16/05/21 à 16h03

Bonjour Jacky,
J'ai évoqué la nécessité de trouver un consensus de consentement commun, bien conscient qu'il ne sera pas facile de l'obtenir, mais n'est-il pas vrai que tant que chacun affirmera son individualité sur des attentes personnelles ou de quelconques avantages, la situation ne saurait s'améliorer ?
Pouvez-vous m'éclairer sur ce que vous entendez par l'expression « les états généraux de la FFJD ? Un bilan financier ? Un inventaire des réalisations ? Des statistiques ?
Pour ma part, je veux bien vous apportez mon aide, mon avis, si vous me consultez, mais pour le moment pour des raisons indépendantes de ma volonté, ma disponibilité ne me permets pas de prendre en charge une commission.
Je précise que mon idée directrice ne consiste pas à construire les arguments d'un projet préétabli, mais à recenser les attentes des adhérents. Cela pourrait se faire lors d'une réunion avec débat qui pourrait se tenir en préséance de l'assemblée générale. La finalité serait d'aboutir à une décision par le vote sur les actions à mener, ainsi que sur les moyens financiers qui devront être déployés par la fédération pour réaliser le programme du projet de développement nouvellement consenti par le corpus des affiliés.

Des sujets aussi important que l'incitation au bénévolat et la professionnalisation pourront y être largement et librement discuté en ayant pour seul dirigisme dans nos échanges, le fil de l'intérêt collectif qui permettra de trouver une solution pour renverser la tendance au dépérissement des clubs et à celui de la fédération.

Par jacky – le 17/05/21 à 08h43

Bonjour Mr OB,

J'entends par "états généraux", une convocation de tous les menbres de la FFJD, de toutes les ligues et clubs, et ce afin de mettre sur la table un diagnostique sur la santé de la FFJD et sur les remèdes à trouver, ainsi qu' une réflexion sur les pistes qui nous permettraient de trouver des solutions.
Cela permettrait que le diagnostique soit commun, c'est le début d'un consensus, que remèdes et solutions soient aussi une démarche commune qui implique un maximun de personnes et ce concrètement .
Un tel travail implique une commission qui en amont prépare le terrain, puis que cette commission synthétise les résultats obtenus.
Avec un tel document nous aurions une idée plus claire des choses à améliorer, comment les améliorer et ce en osmose avec une majorité de personnes concernées .

L'AG ne peut être le cadre d'une telle réunion , éventuellement une AG extraordinaire , mais plus probablement une réunion spécifique

Le CA n 'a aucun problème d'égo, d'indivilualité , de prise d'intéret ou je ne sais quoi de malsain, le CA soutenu par quelques commissions travaille sur une multitude de dossiers, et son seul souci est que ce travail est énorme tant nous partons de loin. Donc, ce dont nous avons besoin ce sont des personnes qui s'engagent, physiquement, organisationnellement, qui se saisissent d'un sujet et le travaillent afin de permettre à la FFJD d'avancer.

Je prends bien note que vous ne pouvez vous investir au-dela d'un rôle de conseiller et ou d'un consultant , je vous en remercie et ne manquerai pas de m'adresser à vous si besoin.
Jacky président de la FFJD

Par OB – le 17/05/21 à 12h02

Bonjour Jacky,

Si j'ai bien compris vous seriez d'accord pour réaliser un audit de grande envergure pour analyser les raisons de la baisse du nombre de joueurs en vue d'apporter des solutions issue d'une volonté commune.
Cette démarche est intéressante car elle pourra apporter des précisions, mais ne nous en apprendra pas beaucoup plus que ce que l'on sait déjà.

Je vais me redire, sur la chose la plus importante qui selon moi est aussi la plus mal comprise.
Il s'agit de recueillir les ATTENTES des joueurs parce que c'est autour de ces attentes qu'il faudra organiser l'avenir du jeu pour réussir.

Et pour justement bien faire cela, il faut selon moi, surtout ne rien préparer à l'avance, être juste à l'écoute. Tout viendra de ce que vous entendrez, et non pas de ce que vous direz ou de ce que vous voulez que les autres fassent.

Tout ce que vous voudriez entreprendre et qui ne serait pas en adéquation avec les attentes est voué à l'échec.
Vous tenez là, la raison d'une décrépitude insidieuse. Les bureaux de direction n'ont fait que ce qu'ils croyaient être bien pour la fédération plutôt que de réaliser les désidératas des affiliés.
Vous tenez aussi la preuve, lorsque vous constatez qu'un club s'arrête de fonctionner pour cause de désaccord, comme cela semble s'être produit récemment.

Il vous suffit maintenant d'agir dans la simplicité, de lancer les invitations. Une réunion en préséance de l'AG, se tenant lors d'une manifestation réunissant de nombreux joueurs sera plus économique et réunira plus de participants.

Cette démarche fera gagner un temps précieux plutôt que de ce perdre dans de longues procédures d'organisation d'un check-up, et des réflexions interminables qui n'aboutissent jamais à rien, comme en politique et dans la vie sociale.

Bien à vous,

Par Labis – le 19/05/21 à 12h05

bonjour à tous
le joueur formé par Jean à Caen est Laurent Nicault ?
les bénévoles , c' est ce qui manque le plus ; l an dernier quand un enseignant d un lycée professionnel à Douai a mis une annonce dans le forum pour une démonstration ; j ai été le seul candidat . j y suis allé ; bien accueilli mais non remboursé de mes frais .

une fédération bien structurée est celle du scrabble qui a 2 salariés informatique mais près de 15000 licenciés et mieux développée chez les scolaires , je l ai signalé à philippe Jeanneret qui a un homonyme licencié
ils pourraient nous aider pour rendre la partie administration accessible aux autres navigateurs que internet explorer

Par dalmeida – le 19/05/21 à 14h23

J'ai donné dans les posts précédents quelques exemples d'actions de communication et de promotion. En voici un autre. Nous avons organisé en 1997 le championnat de France des jeunes dans le complexe cinématographique Kinépolis à Lomme dans le nord. Il s'agit du plus grand complexe cinématographique de la région. Cela fait donc très longtemps que la FFJD et la LRNP organisent des actions de communication de grande envergure. J'ai eu le privilège de diriger la LRNP et la FFJD. Les difficultés liées à la promotion du jeu de dames dans le monde sont structurelles. Voici les chiffres des joueurs en liste A à la FMJD. Il y en a en tout 1740. C'est très peu pour une Fédération mondiale. Le détail est le suivant : Pays Bas 686 , Pologne 167, Russie 136, Belarus 82, France 72 , Ukraine 70 , Lettonie 52 , Chine 46 , Surinam 48, Mongolie 45, Italie 41, Estonie 39, Belgique 32 , Lituanie 31, Côte d'Ivoire 24. Ces chiffres sont très faibles et montrent que personne n'a trouvé la recette miracle. Ce n'est donc pas demain que la FMJD aura Total et Coca Cola comme sponsors à l'instar d'une Fédération mondiale proche. J'ai déjà dit ce que je crois être la clé du succès : Trouver des bénévoles pour créer et animer des clubs. Trouver des bénévoles pour organiser des compétitions. La FFJD avait 690 licenciés en août 2019. Elle en a aujourd'hui à peine la moitié. La crise sanitaire n'explique pas tout. Il suffit de regarder les chiffres des autres fédérations. Il faut de manière lucide regarder la situation et se poser les bonnes questions et ne pas verser dans l'autosatisfaction alors qu'il y a une désaffection massive des adhérents.

Par OB – le 19/05/21 à 16h30

Jean Dalmeida a écrit: "Trouver des bénévoles pour organiser des compétitions. La FFJD avait 690 licenciés en août 2019. Elle en a aujourd'hui à peine la moitié."

Qu'en est-il réellement ?

En reprenant sur une plus longue période (environ vingt ans) les comptes-rendus publiés dans l'effort et les comparant à la remarque de Jean, on constate d'abord, que la récente baisse est liée principalement aux restrictions consécutives à la gestion politique de la crise sanitaire de la covid, mais aussi, que le déclin, lui, bien antérieur, s'est amorcé bien avant la prise de fonction du nouveau bureau.

On peut raisonnablement se demander quel est l'intérêt d'exprimer ici que la solution à la récente baisse serait de trouver des bénévoles pour organiser des compétitions, alors même que les restrictions toujours présentes ne sont toujours pas propices à dénicher des bénévoles kamikazes.

Au surplus, tant bien même l'ancien bureau s'évertuait, comme expliqué, à mener des actions bénévoles, on voit bien que cela n'aura pas permis de retrouver une courbe ascendante.

Cela démontre qu'il faut envisager d'autres solutions complémentaires.

L'histoire de la fédération a montré un éloignement des aspirations joueurs et dirigeants jusqu'à atomiser la fédération.
L'une des solution va être de retrouver un climat de fraternité et d'entente.

Je pense que les solutions sont plurielles, mais qu'il n'est pas probant de les imposer, et cela tant qu'il y n'y aura pas une volonté commune de s'entendre et d'avancer.

Par dalmeida – le 19/05/21 à 16h46

Olivier
Il y avait 574 licenciés quand j'ai pris la direction de la FFJD. Il y en avait 690 quand je suis parti. Les chiffres parlent d'eux- mêmes. Les Fédérations françaises d'échecs , de go , de scrabble et bien d'autres ont toutes connu une baisse de leurs effectifs en raison de la crise sanitaire mais aucune n'a connu une baisse de 50 %. Tu as ton point de vue sur ce qu'il faudrait faire pour redresser la situation mais tu
n'indiques pas la marche à suivre. Il faut recueillir les attentes de adhérents. Très bien. Comment le fais-tu concrètement ?

Par OB – le 19/05/21 à 17h30

Jean,
1) Par le passé, nous étions monté à 2000 avec les écoles avant de connaître le déclin. Tu as pris le navire en mauvais état mais tes solutions n'ont pas permis de remonter significativement. Ce n'est pas un reproche, c'est uniquement pour te faire comprendre et accepter qu'il faut trouver d'autres remèdes aux actions de bénévolat.
2) Pour les solutions, il suffit de lire mes précédents messages sur la manière d'y parvenir et celle d'échouer.
Réunion de recensement des attentes des joueurs et projets concordants.


La fédération de Go a également connu un développement impressionnant à ses débuts pour passer de 100 joueurs à 1200 joueurs sur une décennie avant de stagner.

Il semble qu'arrivé a un certain effectif, il faut passer la professionnalisation progressive. C'est ce tournant qu'y a été manqué.

Par dalmeida – le 19/05/21 à 17h48

Olivier
Il n'y a jamais eu 2000 licenciés. J'entends par licencié quelqu'un qui paie une licence A ou B et pas une licence gratuite.
Voici ta proposition " Réunion de recensements des attentes des joueurs et projets concordants". Cela me semble très vague.
" Passer à la professionnalisation progressive" Pourquoi pas? Il ne suffit de le dire. Il faut dire comment le faire.

Par Philippe Jeanneret – le 19/05/21 à 18h33

Bonjour à tous
Pas du tout envie de répondre, aux messages précédents, en particulier à propos de l'autosatisfaction. J'essaie de pratiquer le stoïcisme, c'est à dire ne pas chercher à lutter contre ce qui ne dépend pas de nous. J'ai tendance à penser (autosatisfaction toute personnelle, que ma foi ... je progresse dans ce domaine et d'ailleurs je remercie au passage M. Dalmeida pour ses exercices pratiques)
Rassurez vous, nous travaillons au sein du CA dans une bonne ambiance. Et nous avons du pain sur la planche...
Je voudrais simplement permettre aux joueurs de dames la lecture de cet article paru en 2015 dans Annales de géographie 2015/1 (n° 701), pages 51 à 75. Disponible sur le site CAIRN à l'adresse suivante : https://www.cairn.info/journal-annales-de-geographie-2015-1-page-51.htm
On y apprend, dans cette thèse sociologique, que le nombre de licenciés étaient de 1391 en 2007/2008. Figure 1
Le détail par région est donné. 1391, c'est précis.
De qui l'auteur de cette thèse tenait-il l'information en 2008 (année de sa parution) ou un peu plus tard sans doute ? Apparemment, il était bien informé si l'on regarde les tableaux et graphiques des figures 1 à 3.
La définition de licenciés était-elle différente à cette époque ?

Par Philippe Jeanneret – le 19/05/21 à 18h47

Je précise que la thèse complète est disponible sur https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00548097/document
On retrouve le tableau de la figure 1 de l'extrait paru sur Cairn, où apparaît le chiffre de 1391 licenciés, avec la mention suivante en note de bas de page :
"Le chiffre retenu pour les dames est celui des joueurs dits « actifs », plus proche du mode de recensement des autres fédérations que le nombre de licenciés stricto sensu. "
Outre ce chiffre, cette thèse est l'une des rares sociologiques à s'intéresser à notre fédération (et aux autres). On y trouve sans complaisance la description d'un sociologue, fait rare en France.

Par Philippe Jeanneret – le 19/05/21 à 19h24

Pardon, j'ai oublié de précisé la page où le tableau du nombre de licenciés par fédération des sports de l'esprit apparaît. Car la thèse fait 391 pages. Les lecteurs intéressés trouveront donc rapidement l'information bien qu'encore une fois je conseille de lire l'ensemble.
En page 207 (page 210 du pdf de la thèse complète disponible sur https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00548097/document) on y trouve le tableau indiquant 1391 licenciés en 2007/2008 avec la note de bas de page numéro 3 :
"Le chiffre retenu pour les dames est celui des joueurs dits « actifs », plus proche du mode de recensement des autres fédérations que le nombre de licenciés stricto sensu."

Par OB – le 19/05/21 à 19h39

Jean,

Je prends un exemple au pif (et ce n'était pas hier).
En 1986, on comptait environ 2300 licenciés dont 1350 scolaires et 900 licenciés qui ont payé la cotisation.

Pourquoi exclure les scolaires puisqu'ils sont voués à devenir les futurs joueurs et viendront accroitre le nombre de licenciés qui cotisent. ???
On pourra en discuter...

Sur les solutions, j'ai expliqué ce qu'il faudrait selon moi faire en première instance pour trouver une stratégie émanant d'une volonté COMMUNE. Je n'ai donc pas à exposer ici mes croyances pour influencer sur telle ou telle stratégie, même si j'ai mes idées sur la question.

Que s'est-il passé depuis ces 35 ans qui nous a conduit à la situation actuelle ??? Voilà une question, qu'un licencié pourrait naturellement poser lors de la réunion. Il n'y aura probablement pas une réponse, mais peut-être 10, 15 ou 20 réponses.
Et moi j'aimerais bien entendre ce que les 300 licenciés ont à dire. Comment voient-ils l'avenir du jeu de dames. De quoi ont-ils envie ?
Qu'est-ce qui pourrait les inciter à partir ou au contraire les motiver à rester ?
Ce n'est pas un bureau, ni un Président qui puissent répondre à ces questions, sinon nous aurions réussi.
Tu tiens là la raison principale de l'échec car tu as fais ce que tu as voulu mais pas ce que voulaient les autres...
Il faut accepter de discuter ensemble pour faire émerger une proposition commune et reconstruire l'édifice sur ses ruines. Le potentiel, lui, existe bien.

Par dalmeida – le 19/05/21 à 20h50

Olivier
Il n'y a aucune raison d'exclure les scolaires. Il faut juste préciser de quoi on parle et comparer les chiffres de même nature.

Petite précision pour ceux qui ne sont pas familiers avec la notion de joueur actif. Cette notion a été introduite en 2006 et est liée
à la dernière compétition homologuée. C'est exactement l'analogue de la liste A de la FMJD.

Par dalmeida – le 19/05/21 à 20h53

Petit complément
Il y avait 673 licenciés en 2007 et 712 en 2008.

Par Philippe Jeanneret – le 19/05/21 à 21h25

Et combien de joueurs actifs...?

Par OB – le 19/05/21 à 23h54

Jean a écrit :
"Il faut juste préciser de quoi on parle et comparer les chiffres de même nature."
Philippe Jeanneret a écrit :
"Et combien de joueurs actifs...?"

Il ne faut pas oublier que de nombreux joueurs n'ont que faire de la Fédération car il sont intéressés uniquement pour jouer mais pas par des questions de développement qui ne les intéressent pas. Je ne pense pas que les batailles de chiffres les feront changer de point de vue...
Bonne soirée à tous et vive le jeu.

Par OB – le 20/05/21 à 08h28

Une question à considérer :
Les joueurs non fédérés sont-ils nombreux ? Combien sont-ils ?

On lit dans le rapport moral de 1986 publié dans l'effort :
"Nous regrettons encore que beaucoup de damistes refusent de payer leur licence, et que nombre de responsables tolèrent cette façon d'agir"

Cela doit nous rappeler qu'il existe peut-être des joueurs qui s'intéressent uniquement à jouer.

Peut-on les quantifier ?

Par dalmeida – le 25/05/21 à 12h33

J'ai donné plusieurs exemples d'actions de communication effectuées depuis très longtemps par la FFJD et la LRNP. Je répète que la communication n'est qu'un moyen pour aboutir à la promotion du jeu. L'essentiel demeure l'action. La politique en direction des jeunes est un excellent exemple. Il faut des gens pour aller faire de l'initiation dans les écoles et faire ensuite progresser les jeunes dans les clubs. Cela se fait sur le terrain et non sur Facebook. Il faut des gens pour organiser le championnat de France des jeunes. Cela se fait sur le terrain et non sur Twitter. Il faut des gens pour organiser les voyages de jeunes à l'étranger et pour les encadrer dans les championnats d'Europe ou du monde.
Il faut bien sûr communiquer avec les outils d'aujourd'hui mais il ne faut pas se faire trop d'illusions sur l'impact. Rien ne remplacera le travail sur le terrain. Ce travail a permis d'avoir 86 participants issus de 13 clubs au championnat de France des jeunes en 2018. Il y avait cette année 12 participants issus de 4 clubs. Il y a donc une très importante marge de progression. Il faut donc se mettre au travail et éviter l'autocongratulation.

Par dalmeida – le 03/06/21 à 10h35

J'ai déjà donné de nombreux exemples d'action de communication dans le cadre de la FFJD ou de la LRNP. Je pourrais ajouter la simultanée d'Agafonov à Roubaix en présence de Ghestem et Roozenburg , les simultanées de Sijbrands ou de Chizhov à l'occasion des championnats de France. Tout ceci a été relayé dans les media. Quel a été l'impact? Il faut donc être lucide lorsqu'on parle de communication. Rien ne remplacera le travail sur le terrain : Former des débutants , créér et animer des clubs , organiser des compétitions. De nombreux bénévoles y ont consacré beaucoup de temps depuis de longues années. Voici quelques noms : Daniel Lanfrey , Jean Paul Pellat , Richard Przewozniak, Gilbert Charles, Serge Minaux, André Pouffary, Antoine Almanza, Michel Guillet , Jean Caillaud, Yves Bernardeau, Philippe Lesnes, Serge Wastiau. D'autres s'y sont mis plus récemment. Il ne faut pas oublier tous ceux qui organisent des compétitions locales ou régionales. Toutes ces personnes sont les piliers de la FFJD et rien ne sera possible sans elles. La FFJD est dans une situation très difficile. Il y a aujourd'hui moins de 400 licenciés. La crise sanitaire est en partie responsable de cette chute sans précédent des effectifs. Mais il ne faut pas se voiler la face. Ce n'est pas la seule raison. De nombreux joueurs ont décidé de ne pas prendre leur licence pour marquer leur défiance à l'égard de la direction actuelle de la FFJD. Il faut absolument prendre en considération cet aspect si l'on veut remonter la pente. Il est très facile de perdre des licenciés. Il est beaucoup plus difficile de les retrouver. L'objectif de la FFJD devra donc être d'atteindre assez rapidement 400 puis 500 puis 600 puis 700 licenciés. Cela suppose de faire appel à toutes les bonnes volontés et à toutes les compétences. Cela suppose un examen de conscience. Il faut un véritable sursaut sinon nous assisterons à la disparition de la FFJD.

Par OB – le 04/06/21 à 23h15

Toutes les actions de communications sont gagnantes. Le jeu de dames a connu un essor dès les années 1980 grâce à l'implication du milieu enseignant. La voie n'est pas salutaire et il il faut compter sur le renouvellement des enseignants qui s'impliquent dans l'apprentissage de la reflexion et des reflexes par la culture du jeu cerebral.
Tous les autres segments sont à considerer.
La critique vaindicative n'apporte pas grand chose de réellement constructif.
Libre cours à l'imagination, aux idées, à l'enie et la motivation !

Par Peter Ironmen – le 05/06/21 à 11h34

Oui OB, tu as parfaitement raison de dire que la critique vindicative ne sert pas à grand chose. Pour te compléter, j ajouterais l auto-satisfaction...
Penses-tu faire un peu de compétition cet été?
Amitiés damistes
Peter

Par OB – le 05/06/21 à 15h53

Bjr Peter Ironmen,
Qui sait, rien n'est impossible. Salou 2021 ?
Montpellier ?
Au moins la coupe de France cette année avec le club de Robert Croc..
Une question le championnat de France série Véteran est-il au programme ?

Par Peter Ironmen – le 05/06/21 à 15h55

OB,
CDF vétéran n est pas au programme à ma connaissance. Mais tu es trop modeste, tu as ta place en nationale...
Au plaisir d une partie :-)
Sinon le Léman est un chouette tournoi!
Peter

Par OB – le 05/06/21 à 20h09

Peter Ironmen,
Dommage, car il existe bien des compétitions internationnales dédiées aux véterans.
Pour le reste soyons réalistes au regard du classement national.
Salou me convient, pas trop loin, ambiance de vacances et un niveau de jeu de qualité.
Si tu avais maintenu le chpt au jeu brésilien à Bizanos, je m'y serais inscrit.

Par dalmeida – le 09/06/21 à 10h26

Les Pays Bas seront représentés au prochain championnat du monde à Tallinn par de jeunes joueurs: Boomstra, Groenendijk, Ijzendoorn et Slump. On trouve de plus sur la liste des réservistes : Sipma, Thijssen, Kroesbergen, Heusdens, Wolff, Van Berkel. Les raisons de la réussite de la KNDB sont les suivantes : De nombreux clubs, de nombreuses compétitions et une politique très active en faveur des jeunes. C'est donc par un travail concret sur le terrain que ces résultats sont obtenus. Je vais m'intéresser aujourd'hui à la politique en direction des jeunes en France.
Plusieurs bénévoles forment depuis longtemps des jeunes dans les écoles et dans les clubs. Ce travail ne peut être valorisé que s'il est accompagné par une dynamique fédérale. Les championnats de France des jeunes existent depuis 1980. Il fallait trouver chaque année un club pour organiser la compétition. Le championnat de France des jeunes a eu lieu à Compiègne en 2003, à Saint Cloud en 2004, à Lyon en 2005, à Rouen en 2006, à Jard sur mer en 2007, à Montceau les mines en 2008, à Moulins en 2009. Nous devions donc chercher chaque année un club qui voulait bien organiser la compétition. C'était très compliqué. Il fallait ensuite passer des heures à aider le club à régler les problèmes logistiques (hébergement , restauration) liés à la compétition. J'ai estimé qu'il fallait changer de cap. J'ai contacté le maire d'Enval et j'ai obtenu avec son aide la possibilité d'organiser de façon régulière le championnat de France des jeunes dans le centre IGESA. Cela a été fondamental
pour la survie de cette compétition. Depuis 2010 la compétition se déroule dans le centre IGESA. J'ai demandé à Gilbert Charles d'entrer au CA de la FFJD en 2007 en qualité de Vice Président chargé des jeunes. Cette démarche était naturelle car Gilbert était déjà mon Vice-Président chargé des jeunes lorsque j'étais Président de la LRNP de 1997 à 2005. Nous avions donc l'habitude de travailler ensemble. Gilbert s'est donc activement occupé du championnat de France des jeunes pendant de longues années. Cela a été un succès et nous avons obtenu une participation importante. Il fallait ensuite s'occuper de l'aspect international. Pendant longtemps la FFJD n'envoyait que trois ou quatre jeunes dans les compétitions internationales. J'ai estimé qu'il fallait changer de cap. Nous sommes donc arrivés à envoyer douze jeunes dans les championnats d'Europe ou du monde. Cela suppose une organisation efficace et des finances saines.
Quelle est aujourd'hui la politique de la FFJD en direction des jeunes ? Les présidents de clubs n'ont eu depuis 18 mois aucune nouvelle du Vice Président chargé des jeunes.