AVIGNON 2014

Par jp dubois – le 14/11/14 à 14h01Technique

Le temps passe déjà deux semaines que s’est déroulé le tournoi d’Avignon.

On a tendance à dire que le temps passe encore plus vite quand on est à la retraite. Tout jeune débutant dans cette activité, je serais enclin à partager cet avis.

Tout d’abord un grand merci à Jean-Noel pour l’organisation de ce tournoi. On sent que c’est rôdé. Mais il y a cette touche de simplicité et de précision qui rend ce tournoi plaisant.

J’ai découvert Serge, avec sa stature imposante, qui a su obtenir, avec une apparente bonhomie, le respect nécessaire pour le bon déroulement des parties.

Et puis, il y a la ville d’Avignon qui nous a permis de jouer dans un palais historique, où nous avions le plaisir d’écouter parfois, en fond, les guides nous raconter la vie des papes.

C’était ma première compétition depuis 1986. Un brin d’émotion bien sûr. J’ai redécouvert que le jeu de dames est un art. C’est incroyablement compliqué de conduire une partie, d’un bout à l’autre. Ce n’est pas qu’une question de technique. Le manque de concentration, la fatigue, le stress, le retard à la pendule, la difficulté du jeu elle-même, sont autant d’éléments qui freinent la créativité.

J’ai vraiment apprécié l’ambiance qui se dégageait dans ce tournoi. Nous partagions tous la même passion, avec les mêmes difficultés et les mêmes joies.

Toutes les parties étaient âprement disputées. En seconde série, j’ai été impressionné par la concentration des joueurs et par le niveau de construction des parties. Le sens du jeu est parfaitement bien respecté. C’est très agréable à regarder et enthousiasmant pour l’avenir, car la base est là.

C’est difficile de rendre compte d’un tournoi. Il y a trop de parties. Mais on peut essayer, même très partiellement.

Il y a d’abord cette phase de partie entre Jean-Pierre RABATEL et Gilles ROUX. Jean-Pierre me confiait après la partie qu’il est très rare en partie que tout fonctionne, jusqu’au bout. C’est ici le cas.

Dans cette position, les Blancs jouent et forcent le gain :

Trait aux blancs

Ci-dessous la magnifique variante vue par Jean-Pierre en partie :
27-21 (18-22) 21-16 (19-24) 16x7 (6-11) 7x16 (22-28) 33x22 (23-29) 34x23 (24-30) 35x24 (20x38) 37-32 (38x27) 41-37 (15-20) 16-11 (20-24) 11-7 (24-29) 7-1 A (29-33) 1-29 (33-38) 29-47 +

Variante A : Arnaud m’a montré que 7-2 gagne également 29-33 02-16 27-31 37x26 33-39 16-49

Jean-Pierre DUBOIS

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