Arleux-Pelves c Eurocopter Noisy le sec

Par faustek – le 09/05/13 à 01h47Coupe de France

Cette rencontre présente à boire et à manger.

1°) St. faucher / G. Delmotte (0/2)- C'est une partie qui aurait dû être très intéressante mais qui se termine de manière très décevante. Après avoir organisé une partie ambitieuse, sur pion taquin et jeu vers l'avant, Les blancs de Stéphane Faucher arrivent la position suivante qui est, selon moi, avantageuse stratégiquement : maîtrise de l'initiative, avantage dans les temps avec une partie ouverte, aucune crainte en matière de défense.

Trait aux blancs


44. 28-23 ?

Ce choix est incompréhensible à un moment où, les pièces n'étant plus nombreuses, il importait de conserver de la mobilité par 24-19. Le pion 19 n'aurait pas été menacé puisque les blancs disposaient du pionnage 29-24. Peu important la prise puisque, dans la pire des hypothèses, la présente des deux pions 37 et 38 assure une défense parfaite par collage qui garantit un passage rapide en dame vers une remise tranquille.

Il y avait mieux. Avec 24-19, en cas de réaction noire par 3-8, la réplique blanche par 28-23 créé une menace de dame crédible (contrairement à la position du 41e temps, trait aux blancs) qui force les noirs à bricoler.

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2°) Julien Clément / André Wouters (0/2)- Pour moi, c'est la partie la plus intéressante de la rencontre; elle est menée à un train d'enfer avec une magnifique et subtile lutte pour le contrôle du centre. C'est une partie à dérouler absolument.

La bataille du centre est gagnée par les noirs à cause d'une approximation dans les échanges au 30e temps, sans que les choses soient décisives.


Trait aux blancs


30. 39-33 ?

Pourquoi échanger un pion central fort alors que la gauche des blancs est surchargée de pièces qu'il faut mettre en jeu ? Il aurait été plus cohérent de pionner 37-32 dans la perpective d'une montée du pion 46 (dès que l'attaque 26-21 ne serait plus dangereuse); il est malsain de laisser des pièces hors jeu sans bonne raison !

Cela dit, le gain est réalisé sur une belle finesse tactique, un forcing que l'on vous laisse apprécier sur le site joliment animé par Dammeur.

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3°) Albert Ramassamy et Jean-paul Plantin (1/1) avaient décidé d'éviter tout rique inutile. Remise dans une partie déroulée proprement, mais sans tension ni spectacle.

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4°) Laurent Descamps / jean-Luc Vidal (2/0)- Partie classique intéressante, avec des options qui méritent d'être examinées en club.

Passons aux moments décisifs.

D'abord le 50e temps.






Trait aux noirs


50. 24-29 ?? 30-24 !

Le choix des noirs est fautif car, dans cette formation qu'il faut connaître, les blancs sont à un coup de la promotion et dispose de la terrible arme du temps de repos.

Cela est d'autant plus enrageant que, sans être gagnante, la position des noirs est avantageuse. Il aurait fallu jouer 13-18 dans l'optique du pionnage égale 17-22; on peut même se permettre, si on a du temps pour le TH et le calcul, éventuellement 14-20. Mais c'est à vérifier...

... Ensuite, bien sûr, le moment fatidique, au 52e temps:





Trait aux noirs



Si on est pris à la pendule, cette situation aggrave la panique. Il y a deux réactions possibles à ce type de menace que l'on choisit selon les situations et suites possibles. On supprime le temps de repos (ici en jouant 26-31, dangereux) ou on accepte la combi mais en limitant les prises adverse par le procédé d'alignement des pièces, de préférence les plus importantes ou, à défaut, les plus exposées. Ici, cela aurait donc dû être 29-34.

52. .... 39-44

Boooooouuuum!

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