je la dedie a Arnaud Cordier...qui a du l' apprecier.
http://toernooibase.kndb.nl/opvraag/applet.php?Id=2280&kl=35&jr=12&r=4&wed=565139&view=1&taal=

Trait aux blancs
Par bikindouadelin
– le 31/10/11
à 22h52
J'admets que le thème de jeu accepté par Scholma et Ndiaye est exigeant et il amène souvent une position délicate. D'un GMI aussi ambitieux que Scholma, il était possible de s'attendre à l'orientation de jeu retenue.
Je n'ai pas regardé la partie de très près et je ne suis pas en mesure d'identifier le moment dans le jeu où Scholma a perdu pied.
Je pense simplement que la décision prise par Scholma au 14ème temps est contestable. Au lieu de proposer le jeu 34-30, le Néerlandais aurait alors dû concevoir un plan en vue de construire une centralité positionnelle. Et dans cette perspective, le recours dans l'immédiat aux jeux 32-28, puis 41-32, eût constitué une excellente décision.
Scholma et Ndiaye ont vraiment livré une intéressante partie, empruntant à un thème qui, en réalité, n'est connu qu'approximativement par la plupart des damistes.
Dans cette partie, il ne faut pas voir le résultat final, à savoir la défaite d'un GMI qui a toujours proposé un jeu correspondant à des systèmes peu ordinaires. En effet, le plus impressionnant ici est la difficulté éprouvée tout le temps par Scholma pour supprimer l'étau où il a commencé à se mettre à cause de son choix de jeu du 14ème temps.
Pour Ndiaye, cette victoire est extrêmement importante, car elle est réalisée face à un GMI, qui, même s'il n'a jamais été champion du monde, peut parfaitement être considéré comme un super GMI, eu égard à sa valeur intrinsèque, à sa façon de jouer et à ses nombreux succès face aux tout meilleurs.
Le GMI Macodou Ndiaye a été un damiste de tout premier plan jusqu'à la fin des années 1990, ayant pu terminer sur le podium du championnat du monde. Par la suite, il a comme été éclipsé par l'arrivée sur le devant de la scène de Ndiaga Samb. En réalité, Ndiaye a toujours conservé son excellent niveau, ayant simplement moins pratiqué entre 1998 et 2005.
J'espère qu'avec cette victoire face à Scholma, un GMI également de tout premier plan, Ndiaye se persuadera qu'il peut encore jouer un rôle important sur la scène du jeu de dames, en dépit de la présence de Georgiev, Schwarzman, Tchizov et Valneris et des promesses de Roel Boomstra.