Parthenay R.5, deux positions simples?

Par faustek – le 08/08/10 à 22h30Technique

Salut tous,

1°) La 5e ronde fut extrêmement tendue sur les damiers, plusieurs joueurs (6 je crois) pouvant encore croire au titre et les autres ayant à coeur de se situer. Plusieurs parties offrent des moments pédagogiquement intéressants.

2°) J'aurais aimé dire un mot la prise de Pierre Bourgeois face à Christian Guerbert au 41e temps ; la position avant la combi dans la partie Beauchêne/ Genot aussi vaudrait un commentaire ; la position au 44e temps de la partie D'Almeida/Clément (approximativement jouée selon moi) est également très intéressante. Dans la partie Baya/Mbongo, j'ai le plus grand mal à admettre la logique des blancs à compter du 33e temps. Quant à ma partie contre Ndjib, il faut reconnaître qu'elle est trop particulière pour avoir une réelle portée pédagogique.

3°) Les deux parties dont je vais dire un mot sont les parties Ndjofang/ T. Delmotte (1/1) et Roux/Doubovy.


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4°) NDJOFANG/ DELMOTTE (1/1)

C'est l'ouverture de cette partie, intéressante par ailleurs, qui lui vaut d'être signalée. Cette ouverture dont j'ai oublié le nom est très délicate à jouer ppour les deux parties. Mais elle donne un avantage positionnel aux blancs à la sortie, en principe.

Voici la position au 10e temps, trait aux noirs; les blancs viennent de jouer 32-28 X 28. Le trait est donc aux noirs.



Trait aux noirs



10. ...... 5-10 ?

Le choix des noirs permet aux blancs de poursuivre par

11. 29-23- 18X29
12. 34 X 23

Il aurait mieux valu pionner, pour les noirs, 20-24.

Voici désormais la position.


Trait aux noirs



12. ..... 20-24
13. 41-37


Cette ouverture, du point de vue statistique, est d'une forte rentabilité. Sans doute Delmotte connaît ses suites... Je reste néanmoins persuadé qu'il aurait dû immédiatement la refuser, sauf à l'voir travaillée en profondeur.


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5°)
ROUX / DOUBOVY (1/1)

La partie vaut particulièrement pour une position avantageuse des noirs au 46e temps.

Trait aux blancs
;

46. 30-24 ?


Nous sommes dans une fin de partie avec un avantage d'occupation assez net pour les blancs. En principe, les noirs doivent surtout essayer de sauver les meubles. La position n'offre pratiquement aucun blocage. Il n'y a aucun déséquilibre non plus. Mais alors, pourquoi reculer ?

A défaut d'avoir une autre idée précise, les blancs auraient pu se contenter de construire une grosse ligne de pionnage en jouant successivement 38-33 et 43-39. L'éventaulité d'une réaction des noirs par 11-16 puis éventuellement 17-21 est indifférente au schéma dont le but est, pour l'essentiel, de continuer à avancer.



On observe le même type d'erreur dans la partie Raymond Michaud / René Tercier.

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