Ch. Fr semi-rapide(notation)

Par jean dalmeida – le 31/05/10 à 19h53Ch. Fr. semi-rapide

Bonjour à tous
Voici quelques explications sur cette question.Rappelons d'abord que la notation
n'est pas obligatoire pour une compétition qui se déroule à cette cadence.Il se
trouve que grâce à internet de plus en plus de joueurs suivent les compétitions
et souhaitent voir les parties.Par ailleurs l'archivage des parties offre des possibilités de commentaires,d'analyse ..Tout cela est favorable à la vie du jeu.
Depuis 2007 nous avons décidé d'organiser le championnat semi-rapide en même
temps que le championnat de France des jeunes.L'idée étant d'avoir plus facilement des adultes qui accompagnent les jeunes.La formule est clairement un
succès.Nous avons décidé d'expérimenter la notation afin de conserver une trace
des parties et de permettre ainsi les commentaires et les analyses.Il s'agissait
de noter jusqu'à la fin de la partie.Je n'ai pas participé à l'édition de 2007.
J'ai participé à l'édition de 2008 à Montceau-les mines.Je dois dire qu'il est
très difficile de jouer et de noter correctement à cette cadence.Des litiges ont
eu lieu parce que des joueurs ne voulaient plus (ou ne pouvaient plus) noter.
Dans la pratique au moment crucial il fallait choisir entre essayer de jouer correctement ou essayer de noter correctement.De nombreuses bourdes étaient
commises en série nationale à cause de cette obligation de noter jusqu'à la fin
avec une pression insupportable de la pendule.J'ai vu de nombreuses parties
archidominées être gachées et se solder par une nulle ou une défaite.Bref ,le
jeu était complètement dénaturé.J'ai indiqué après la compétition à Gilbert Charles que nous devions mettre un terme à cette expérimentation.Nous en avons
discuté puis nous avons retenu la solution de la notation jusqu'au 40 ème temps
en espérant qu'à la fin de la partie les joueurs pourraient complèter la notation.Il faut dire que ce dernier aspect n'a pour l'instant pas été mis en pratique.En fait je pense que de nombreux joueurs peuvent avoir des difficultés
à complèter la notation après la partie.Il s'agit donc d'une solution qui n'est pas complètement satisfaisante.Mais je crois qu'il faut être pragmatique.
Le mieux est l'ennemi du bien.Une notation jusqu'à la fin est trop pénible pour les joueurs et dénature le jeu.La notation jusqu'au 40 ème temps a le mérite d'exister même si cela n'est pas complètement satisfaisant.L'idéal serait donc la notation jusqu'au 40è temps qui devrait être complètée après la fin de la partie.Mais cela pourrait poser d'autres problèmes.Que faire si les joueurs
n'y arrivent pas alors qu'il faut tenir compte du timing très précis de la compétition.Nous devons constamment faire des expériences puis en tirer des
enseignements pour progresser.
Jean D'ALMEIDA

Réponses (4)

Par JackyBruiant – le 31/05/10 à 21h56

Bonjour,

Deux idées

Achat de damier electronique enregistent les coups.
Une personne se charge de noter ou de filmer les coups.

Elles sont toutes les deux possibles. Elles demandent des moyens financier ou humain important.

Pour le coté financier, il faut peut-être revenir à une souscription volontaire.
Ou s'orienter comme le pratique certaine fédération, rendre payant la consultation de certaine zone (Classement national, parties payant via paypal)

Par laurentguillaumin – le 31/05/10 à 22h09

Merci jacky , tu as pensé comme moi à plus tard ....

Par bikindouadelin – le 31/05/10 à 23h06

Il est pratiquement impossible de faire la notation de parties à cadence semi-rapide. Si on tient à la notation, il faudra faire comme proposé par Jacky et validé par Laurent. A moins de recourir au travail de mémorisation des joueurs (mais on sait que seuls les damistes d'expérience sont capables de faire ce travail).
On peut aussi se dire que les parties semi-rapides, quel que soit leur intérêt technique, ne méritent pas, précisément parce qu'elles sont semi-rapides, le même effort de conservation et d'archivage que les parties lentes.
Pour la revue fédérale (L'Effort), le réalisme ne veut-il pas qu'on la transforme en revue électronique?

Par JackyBruiant – le 01/06/10 à 12h33

Bonjour,

Transformer l'Effort en une revue électronique est une solution à condition d'avoir un rédacteur et des journalistes.

Des journalistes amateurs dit chroniqueur qui apportent régulièrement de la matière technique et journalistique.

Le journal électronique est lui aussi difficile à faire vivre.

Par expérience (http://pagesperso-orange.fr/j.bruiant/LRNP/Bulletin.html), j'ai tenu 6 ans le bulletin de la LRNP avec pas moins de 49 numéros. La tâche est loin d'être déplaisante mais elle demande de l'engagement. Et au fil du temps cela s'érode.

N'oublions pas que la ma FFJD (rédacteur :Laurent Nicault) a mis en place une équipe de correspondants et pourtant tout repose principalement sur le rédacteur.

Le bulletin électronique est une solution pour éviter le gouffre financier de l'édition à petit tirage.
Mais il faut surtout quelqu'un à la tête de l'ouvrage et penser de suite à former ou motiver un remplaçant.


Pour la notation, je pense qu'il n'est pas grave d'avoir des parties incompléte tant que la proportion de compléte permet d'avoir de la matière.

Et si l'on parvient à avoir toute la nationale, c'est super!
Il ne faut pas que la notation influence la manière de jouer.