Luc Guinard et Jean Pierre Dubois?

Par un senegalais – le 06/08/05 à 22h48Divers

A mon avis les joueurs français anbandonnent trés tôt la compétition, je ne sais pas pourquoi?
Luc Guinard et Jean Pierre Dubois que j'avais vu à Dakar lors de la coupe du monde de 1984 avaient de réelles dispositions et étaient promis à un bel avenir.
Mais hélas.

Malick Niang
Kaolack Sénégal

Réponses (3)

Par – le 06/08/05 à 23h08

tu dit que nous sommes decoonectze du jeu africain mais quant est il de ton appreciation du niveau francais?tu me fait rigoler malik!!!!!!

Par – le 07/08/05 à 00h14

Le haut niveau dans toutes les disciplines demande des sacrifices sauf à de rare exception. Luc Guinard et Jean-Pierre Dubois ont dû faire un choix entre carrière professionnel, vie de famille et le jeu .
Mais le niveau est-il en baise!?
Je ne le pense pas. Arnaud Cordier semble disposer d'atout pour aoir un rôle à jouer parmi les GMI, de même que Laurent Nicault.
Il y a eu pour les 10 dernières années une baise de niveau engendrer par la dimunition des effectifs guère favorable à une emulation.
Les Clubs de Wattrelos et d'Arleux semblaient être les derniers bastions des jeunes. Mais avec le nouveau siècle, de nouvelles pépinières de jeunes naissent du moins si l'on regarde les résultats du Championnat de France des Jeunes à Lyon (organisé de belle facon ) et le bon résultat de Kévin Machtelinck au championnat d'Europe sont plutôt de bon augure.
Et si le Sénégale posséde un vivier de joueur de Talent, ils ont encore des difficultés ^à pourvoir tous venir en Europe et réciproquement, il n'est pas simple d'aller en Afrique.

Par – le 07/08/05 à 18h59

Le jeu de dames n'étant pas, sauf pour une poignée de pratiquants, un sport professionnel, il ne faut pas s'étonner que des joueurs ayant montré très tôt des qualités aient décidé ensuite de faire autre chose. Ndjofang qui est un GMI établi aux Pays-Bas, m'a expliqué il y a quelques mois qu'un simple GMI ne pourrait bien vivre de son jeu que difficilement, à moins d'être en même temps champion du monde. A un moment donné, il faut faire le choix entre d'une part la pratique du jeu et d'autre part une activité plus lucrative (enseignement, nouvelles technlogies, conseil, sport, etc.).
Je conseille toujours aux damistes dont les qualités ne les prédisposent pas à pouvoir imiter un jour des joueurs aussi exceptionnels que notamment Sijbrands, Wiersma et Tchizov, de faire l'université ou de d'apprendre un métier. Un damiste qui a un gagne-pain correct peut d'autant plus facilement s'intéresser intensément au jeu de dames, qu'il est en mesure d'apporter quotidiennement des solutions à ses problèmes existentiels d'ordre matériel.
Certains joueurs ont peut-être abandonné le jeu de dames parce qu'ils ne lui trouvaient pas une vertu très forte.
Rien dans la vie ne mérite d'être vécu passionnément. L'Ecclésiaste nous conseille ainsi de tout relativiser, les choses apparaissant toujours en dernier lieu sous un jour inutile ou vaniteux, pour reprendre un terme populaire.
BIKINDOU ADELIN